Obama pourrait faire un effort. Et circuler avec un avion un brin moins gourmand que son gros Boeing «Air Force One». (Mais, si un Américain ne tenait pas à en avoir un plus gros que les autres, ce ne serait pas un Américain.)
A en croire un verdict écolo tombé hier, Obama est même, question déplacements, le pire président pollueur de la planète. De janvier à octobre 2010, il a volé 150 000 km dans les cieux américains, 50 000 dans d’autres moins étoilés, et a dégagé «20 000 tonnes équivalent CO2», comme on dit sans savoir ce que c’est. Les autres puissants sont loin derrière: 7100 tonnes pour le Mexicain Calderón (2e). 7000 pour l’ex-président brésilien Lula (3e). Ou 2900 pour Sarkozy, 6e.
Goutte dans l’océan
Passionnant. Mais remettons les choses à plat. L’empreinte écologique obamienne ne représente pas un milliardième de celle de son pays. Et il s’est ramassé aux élections de mi-mandat en volant d’Etat en Etat avec son coucou pour tenir des meetings. Qu’est-ce que ça aurait été s’il avait dû voyager à vélo ou en pédalo!
Passionnant. Mais remettons les choses à plat. L’empreinte écologique obamienne ne représente pas un milliardième de celle de son pays. Et il s’est ramassé aux élections de mi-mandat en volant d’Etat en Etat avec son coucou pour tenir des meetings. Qu’est-ce que ça aurait été s’il avait dû voyager à vélo ou en pédalo!