jeudi 25 novembre 2010

Si Obama ne peut pas polluer, autant démissionner

Obama pourrait faire un effort. Et circuler avec un avion un brin moins gourmand que son gros Boeing «Air Force One». (Mais, si un Américain ne tenait pas à en avoir un plus gros que les autres, ce ne serait pas un Américain.)
A en croire un verdict écolo tombé hier, Obama est même, question déplacements, le pire président pollueur de la planète. De janvier à octobre 2010, il a volé 150 000 km dans les cieux américains, 50 000 dans d’autres moins étoilés, et a dégagé «20  000 tonnes équivalent CO2», comme on dit sans savoir ce que c’est. Les autres puissants sont loin derrière: 7100 tonnes pour le Mexicain Calderón (2e). 7000 pour l’ex-président brésilien Lula (3e). Ou 2900 pour Sarkozy, 6e.
Goutte dans l’océan
Passionnant. Mais remettons les choses à plat. L’empreinte écologique obamienne ne représente pas un milliardième de celle de son pays. Et il s’est ramassé aux élections de mi-mandat en volant d’Etat en Etat avec son coucou pour tenir des meetings. Qu’est-ce que ça aurait été s’il avait dû voyager à vélo ou en pédalo!