samedi 7 février 2009

Elles ont 40 ans en 2009: un cap difficile


Elles auront bientôt 40 ans et sont sublimes. Mais, à Hollywood, la quarantaine est souvent synonyme de fin de carrière pour une actrice.

«C'est comme d'avoir la lèpre: on me punit parce que j'ai 40 ans», se plaignait Sharon Stone peu après son 40e anniversaire. Aujourd'hui, elle en a 50. Et sortir avec un homme de 26 ans son cadet n'y changera rien: «Hollywood nous sanctionne. Je n'obtiens plus les rôles que je veux.»

Mercredi prochain, c'est au tour de Jennifer Aniston de souffler ses 40 bougies. Elle sera suivie de Renée Zellweger en avril, de Cate Blanchett en mai et de Jennifer Lopez en juillet. Catherine Zeta-Jones, Gwen Stefani et Ellen Pompeo leur emboîteront le pas. «Je n'aurai pas 40 ans. J'en aurai 30 plus 10, a déclaré Jennifer Aniston. Sauf que désormais on apposera toujours ces 40 ans à mon nom. C'est comme un titre de noblesse.» Un titre dur à porter tant le jeunisme reste de mise à Hollywood. Selon une étude de l'Université de San Diego, plus de la moitié des hommes dans les films sont âgés de 35 ans ou plus. Mais, côté femmes, ce pourcentage n'est que de 8%! L'avènement de séries mettant en scène des quadras comme «Desperate Housewives» ou «Sex in the City» redonne espoir. Même si leurs budgets considérables ont permis d'effacer, plan par plan, les rides de Kim Cattrall, 52 ans, alias la sulfureuse Samantha. Sans compter, l'obligation tacite d'avoir recours au Botox ou à la chirurgie pour continuer à travailler. Au risque de ressembler à un masque sans expression.

Certaines, comme Catherine Zeta-Jones, semblent accepter la fatalité sereinement: «Evidemment, mes jours en tant que jeune pin-up sont comptés. Je jouerai plus les mères que les sex-symbols.» Mais pour Demi Moore, 46 ans, ça n'a rien d'excitant: «Les rôles n'ont plus de substance. On ne joue que la mère ou l'épouse de quelqu'un.» Mélanie Griffith, 51 ans, a très mal vécu le cap de la quarantaine. «C'est effrayant, triste et humiliant de ne plus recevoir de scénarios», déplore la Working Girl. Et de poursuivre: «Lorsque j'avais 30 ans, les actrices de 40 ans me disaient que leur carrière était terminée. Je n'y croyais pas, mais c'est la triste réalité.» Selon elles, seules de très rares femmes ont réussi à poursuivre leur carrière au-delà. Parmi elles, Meryl Streep, 59 ans, nominée aux Oscars, arrive en tête. Suivie de Susan Sarandon ou encore de Whoopi Goldberg. En France, où vieillir à l'écran semble mieux accepté, Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Isabelle Huppert ou Sophie Marceau sont toujours sollicitées. Mais que dire des «anciennes gloires de Hollywood»: Meg Ryan, Rosanna Arquette ou Debra Winger?

David et Victoria Beckham boudés par les bouddhistes


En Thaïlande, où ils possèdent une villa, David et Victoria Beckham se sont fait quelques ennemis. Les moustiques, d'abord, qui pullulent dans l'île de Koh Samui, où le couple a élu domicile. Les moines bouddhistes du coin, ensuite, qui accusent les Beckham d'exterminer avec la plus grande cruauté les mêmes moustiques. En cause, un robot exterminateur installé à l'extérieur de la maison. Selon le Daily Star, les moines, dont la croyance veut que les animaux sont tous égaux, n'apprécient guère la présence de l'engin. Et, à en croire une source citée par le quotidien britannique, ils ont suggéré à l'ex-Spice Girl et au footballeur d'adopter des méthodes plus douces: «Les Beckham ont engagé une lutte sans merci contre les moustiques. Mais ils ne veulent pas se mettre à dos les moines, qui sont installés dans l'île depuis des siècles. Ils sont face à un vrai dilemme.» David et Victoria Beckham ont acheté en 2007, cette maison haute de trois étages avec vue imprenable sur le golfe de Siam. A défaut d'être accueillante aux moustiques, la maison est parfaitement écologique: ce sont des panneaux solaires qui fournissent l'électricité.

jeudi 5 février 2009

Facebook, 5 ans de succès


En 2004, année de sa création, qui aurait pu prédire que Facebook allait devenir un tel phénomène de société ? Fondé par Mark Zuckerberg (aujourd’hui président du groupe), Dustin Moskovitz et Chris Hughes, ce réseau social recense aujourd’hui 150 millions de membres sur toute la planète. Des utilisateurs inscrits en Antarctique ont même été enregistrés ! Un chiffre astronomique qui ferait de Facebook « le huitième pays en termes de population, juste devant le Japon, la Russie et le Nigéria », comme s’en était amusé Mark Zuckerberg en janvier dernier.

Pourtant, à l’origine, Facebook ne servait qu’à mettre en relation les étudiants de l’université de Harvard, aux Etats-Unis. Devant le succès du site, celui-ci s’est d’abord étendu aux autres universités américaines, puis au monde entier ! 
Aujourd’hui, Facebook permet à ses membres de dialoguer avec leurs proches, mais aussi de retrouver leurs amis d'enfance, de partager un centre d'intérêt, d'élargir leur réseau professionnel. Le site doit également son engouement aux multiples applications optionnelles dont il dispose (jeux, partage de photos/vidéos, quizz…) ainsi qu'au lancement, début 2008, de versions traduites en plusieurs langues dont le français. 

Le site se hisse au septième rang des sites les plus consultés de la toile, devant Amazon et MySpace, selon le cabinet comScore, spécialiste de la mesure d’audience sur le web. Et avec 600 000 à 700 000 nouveaux comptes chaque jour, Facebook devrait franchir le cap des 200 millions de membres dès le printemps prochain.

dimanche 1 février 2009

Panne sur Google: une "erreur humaine"


Le bug qui a affecté le moteur de recherche Google, samedi après-midi, durant une demi-heure serait du à une "erreur humaine". C'est ce que le site explique ce matin. L'URL (l'adresse internet) a été cochée par mégarde dans le fichier filtre et s'est retrouvée dans toutes les URL. Le moteur de recherche, qui présente ses excuses, ce matin, aux internautes, détaille ce qui s'est passé sur son site, googleblog.blogspot.com

Hier, durant plus d'une demi-heure, quelle que soit la recherche effectuée par les internautes, un message d'alerte indiquait "ce site pourrait endommager votre ordinateur". Et ce, partout dans le monde. Google en fait, redirigeait les internautes vres le site StopBadware.org, fournisseur de sécurité de Google.

Algérie: la crise est là...

L'Algérie à l'abri de la crise ? C'est, jusqu'au tout début du mois de novembre, ce qu'expliquaient à qui voulait l'entendre les autorités du pays. Mais, il y a quelques jours, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a pour la première fois admis que l'Algérie pourrait bien être concernée, elle aussi, par les soubresauts de l'économie mondiale. « Si les prix du pétrole continuent à baisser, a-t-il reconnu, nous devrons reconfigurer notre action économique, afin de prendre en compte l'évolution du marché. » Les chiffres sont, eux, beaucoup moins rassurants encore que les propos du ministre : la croissance ne devrait pas dépasser 3 % en 2008, alors que le Fonds monétaire international tablait sur un taux de 4,9 % et les autorités algériennes sur une progression de 5,8 %. Pour 2009, le FMI a revu son estimation à la baisse, de 4,5 à 2,5 %.

Le 8 novembre, un autre ministre, et non des moindres, tirait la sonnette d'alarme : Chakib Khelil, ministre de l'Energie et actuel président de l'Opep. « Si la crise financière perdure, prévenait-il, l'Algérie devra d'ici à trois ans réviser tout son programme d'investissement dans le secteur pétrolier. » Et d'ajouter : « Au-dessous de 55 dollars le baril, nous devrions carrément revoir tous les grands projets inscrits dans le plan de relance. » En attendant, plusieurs voix se font entendre, dont celle du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, en faveur d'une réduction des importations de denrées alimentaires et de services. Ce patron influent plaide aussi pour une diminution de la production de pétrole, « afin d'en vendre davantage à un meilleur prix lorsque les cours auront remonté ». Aucun gouvernement n'a jusqu'ici osé prendre une telle décision, qui reviendrait à rompre avec l'économie de rente...

L'EXPRESS

Brad Pitt mérite-t-il son premier oscar?


Les voix des oscars sont définitivement bien impénétrables. Avec treize nominations, «L'étrange histoire de Benjamin Button» est le grand favori de la prochaine cérémonie, qui aura lieu le 22 février. Et Brad Pitt, qui n'avait auparavant été nommé qu'une fois dans la catégorie meilleur second rôle pour «L'armée des douze singes» (1996), pourrait bien repartir avec sa première statuette.

Quel est le problème? Rien, sinon que Leonardo DiCaprio n'a même pas été nommé pour sa performance bouleversante dans «Les noces rebelles». Et que cette fable de plus de deux heures quarante, narrant le parcours de Benjamin Button, qui naît à 80 ans et vit le reste de son existence à rebours, en rajeunissant, apparaît terriblement surestimée.

Annoncée comme un chef-d'oeuvre absolu, cette histoire inspirée d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald est tout au plus un ouvrage bien fait, mais plutôt décousu et inconsistant. Sur une idée aussi originale, qui illustre une pensée de Mark Twain affirmant que «la vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans», le résultat déçoit.

D'abord, parce que le récit ne fait pas grand-chose du contexte historique que son héros traverse, et qui couvre 1918 à nos jours. Que les personnages secondaires, comme ce groupe de remorqueurs avec qui travaille Benjamin Button, n'existent pas une seule seconde à l'écran. Que les péripéties qui arrivent au héros apparaissent bien banales en regard de sa formidable singularité. Et on se demande encore ce que vient faire l'ouragan «Katrina» dans cette affaire, sinon pour nous rappeler que l'action se situe à La Nouvelle-Orléans.

En dehors d'une première demi-heure insolite, où le contraste entre un Button à peine âgé de 7 ans et son apparence de vieillard ne manque pas de piquant, le film ressemble à une version ratée de «Forrest Gump».

Entre «Benjamin Button» et «Forrest Gump», les parallèles ne manquent d'ailleurs pas. Deux héros caractérisés par leur différence et leur décalage avec le monde extérieur. Une fresque qui traverse plusieurs décennies de l'histoire américaine. Une romance impossible. La plume de «Forrest Gump» remplacée ici par un colibri incongru.

C'est donc sans surprise que l'on découvre que les deux récits partagent le même scénariste, Eric Roth. Mais autant «Forrest Gump» partait d'une boîte de chocolat pour s'orienter vers une fable moderne à la Candide, d'une portée humaine et émotionnelle incomparable, autant «Benjamin Button» n'arrive jamais à exploiter correctement son postulat extraordinaire et finit par accoucher d'une souris.

La comparaison entre les deux films ne s'arrêtera peut-être pas là, puisque «Forrest Gump» avait glané en son temps quatre oscars, dont celui du meilleur acteur pour Tom Hanks. Un bon présage pour Brad Pitt?

Si l'on ne peut que se réjouir que l'acteur soit enfin reconnu dans la cour des grands, on peut regretter que ce soit pour son rôle le moins intéressant depuis belle lurette. Grimé la moitié du temps à l'écran, la star semble étrangement absente, amorphe, comme une surface lisse sur laquelle glisse toute émotion.

Il suffit de le revoir dans «Fight Club», «Entretien avec un vampire», «Burn After Reading» ou encore «Babel» pour se convaincre qu'il est bel et bien digne d'un oscar. Mais certainement pas pour le rôle de Benjamin Button.

A force d'être autant obnubilé par les performances basées sur des personnages handicapés ou inspirées de figures historiques, les oscars ont même réussi à ignorer Leonardo DiCaprio, pourtant incroyable de subtilité et d'épaisseur dans «Les noces rebelles».

Nommé trois fois auparavant, dans un rôle secondaire pour «Gilbert Grape» (1994), et comme meilleur acteur dans «Aviator» (2005) puis «Blood Diamond» (2007), il n'a, lui non plus, jamais décroché la statuette tant convoitée. Dans la cour des oscars ou des césars, la justice ne fait définitivement pas souvent la loi.