samedi 14 mars 2009


Ils font de juteuses affaires en ces temps de crise: +50% pour certaines entreprises de la branche.

Le sexe ne connaît pas la crise économique. Alors que les banquiers tirent la langue et voient des milliards partir en fumée, que les Bourses se rétractent, que les palaces se vident, que l'immobilier est mou et que le secteur voiture bloque, l'industrie du plaisir vit un pic historique. Qu'on se le dit, la libido joue le rôle d'une valeur refuge en ces temps difficiles.

La branche qui pèse plusieurs milliards d'Euros a vu son chiffre d'affaires exploser. Et tous les secteurs s'ébranlent: prostitution de luxe, salons de massage, sex toys, dessous coquins, téléchargement de films X sur Internet, tout pète le feu.

«Je suis au septième ciel, constate Jacques Bibinet, patron de Condomplanet, un magasin en ligne spécialisé dans les jouets sexuels. Mes ventes depuis le début de l'année ont pris l'ascenseur: plus de 50%.»

Une tendance confirmée par Patrick Stöckli, patron d'ErotikMarkt, un des géants suisses des sex-shops. «Nous sommes satisfaits par le début d'année. Notre croissance se monte à 6% environ.»

Comment expliquer ce tel désir pour l'industrie du plaisir? «Les gens cherchent à s'évader d'un quotidien trop lourd», analyse Jacques Bibinet. «En période de haute conjoncture, les gens s'offrent une voiture, une maison, des voyages. Ils sortent plus souvent, abonde Patrick Stöckli. Aujourd'hui, ils n'ont plus les moyens. Ils se rabattent sur le sexe.»

Et ils ne se privent de rien, confie un habitué des saunas de luxe et autres boîtes de sexe. «Depuis quelques mois, les soirées hot sont de plus en plus somptueuses et poussées. Mais pour goûter à des reconstitutions d'orgies romaines ou de films pornos, il faut débourser.» Plus de 650 Euros par soir. Et ça marche.

«La crise est un moment anxiogène, analyse une sexologue. Les gens ont besoin de décharger émotionnellement pour oublier la morosité ambiante. C'est comme un sportif qui se masturbe avant une grande compétition. Ça soulage les tensions accumulées dans le corps.»

Laurence Dispaux, psychothérapeute FSP et sexologue, confirme: «Il n'y a rien d'étonnant à ce que la libido ne connaisse pas la crise. La sexualité permet d'évacuer la tension.»

Bref, le sexe est devenu le meilleur antidote à la crise.

Madoff, détenu 61727-054


Bernard Madoff a passé sa première nuit dans une cellule au lieu de son luxueux appartement de Manhattan.

6 heures, réveil. 11 heures, déjeuner. 17 heures, dîner. Voilà le nouvel emploi du temps du milliardaire Bernard Madoff surnommé «l'escroc du siècle» et désormais matricule 61727-054 au Centre correctionnel métropolitain. Ses victimes, elles, attendent à présent que les enquêteurs dénichent des complices et un peu de leur argent avant la sentence du 16 juin.

Le financier américain de 70 ans a reconnu avoir orchestré une fraude massive. Jeudi, devant le tribunal, Il a plaidé coupable de 11 chefs d'inculpation et s'est dit «profondément désolé et honteux» de ce qu'il avait fait.

Le détenu a droit à une récréation par jour, durant laquelle il peut jouer au ping-pong, regarder la télévision ou lire, selon l'administration pénitentiaire. Une promenade sur une terrasse grillagée a lieu un jour sur deux.

Depuis son arrestation le 11 décembre dernier, l'ancien roi du Nasdaq (la Bourse électronique), qui a grugé institutions caritatives, individus fortunés, universités et banques à travers le monde, avait réussi à rester dans son appartement dans l'Upper East Side (nord-est de Manhattan), dont la valeur estimée à 7 millions de dollars servait de caution à son maintien en liberté surveillée, avec d'autres biens. Certaines victimes ont déploré l'absence de procès, le fait de plaider coupable aux Etats-Unis évitant à un accusé de comparaître devant un grand jury.

«Nous voulons un procès, nous voulons entendre les victimes, mais nous voulons aussi savoir où est notre argent!» s'est exclamée à la barre Ronnie Sue Ambrosino, qui préside un groupe d'environ 300 victimes de Madoff. Non seulement l'absence de procès va empêcher d'entendre des témoignages précieux, mais il apparaît évident que Bernard Madoff a refusé de collaborer avec les enquêteurs, selon certains pour préserver son épouse et ses fils, Andrew et Mark. Il est jusqu'ici le seul accusé dans l'affaire.

Le procureur Marc Litt, lui, a requis le maximum des peines cumulées, soit 150 ans de prison. «Il n'a aucun remords, c'est un salaud et il y a certainement d'autres personnes impliquées, ne serait-ce que la SEC - le gendarme boursier américain - qui aurait dû être jugée en même temps que lui, mais aussi sa femme et ses fils», s'est exclamée Judith Welling, une retraitée new-yorkaise.

Les avocats de Madoff ont fait appel hier de la décision de placer leur client en détention jusqu'au verdict.

lundi 9 mars 2009

Phelps photographié avec une "pipe à cannabis"


Une photo publiée dimanche par l'hebdomadaire britannique "News of the world" montre Michael Phelps en train d'inhaler l'air d'une pipe à eau en verre, généralement utilisée pour fumer du cannabis.

Une photo publiée dimanche par l'hebdomadaire britannique "News of the world" montre Michael Phelps en train d'inhaler l'air d'une pipe à eau en verre, généralement utilisée pour fumer du cannabis. Le tabloïd indique que la photo du nageur américain, vainqueur de 8 médailles d'or aux JO de Pékin, a été prise le 6 novembre dernier.

Le cliché aurait été pris à l'occasion d'une fête à l'Université de Caroline du Sud où s'est rendu le nageur. Il montre Phelps, qui porte une casquette à l'envers, tenant dans ses mains une pipe à eau, appelée également "bong" ou "bang", avec ses lèvres posées sur son extrémité.

"On pouvait penser que Michael avait déjà fumé. Il a pris le bong et un briquet et savait parfaitement ce qu'il faisait. Il semblait aussi naturel avec un bong dans les mains que dans une piscine. Michael a fini par devenir un peu parano, il semblait nerveux et il a vite quitté les lieux", a déclaré au tabloïd une personne qui aurait participé à la fête.

"News of the World" affirme également que les personnes gérant la carrière de Phelps lui auraient proposé "une énorme somme d'argent" pour ne pas que la photo soit publiée, proposition refusée par l'hebdomadaire.

Quand Bouteflika traitait les femmes de "pleureuses" et ...d'êtres "inférieures" !


Le 8 mars 2009, Bouteflika déclare :  “s’il est indéniable que les femmes ont investi la vie active, il est tout aussi indéniable que leur accès aux postes de responsabilité est encore limité. Le faible nombre des femmes dans les emplois supérieurs montre qu’elles ont moins accès à la prise de décision que les hommes”. 
Tout le monde applaudit.
Puis, le chef de l’État annonce une série de mesures en faveur de l’accès des femmes aux hautes fonctions de l’État et aux postes politiques.
C'est suffisant pour faire du président-candidat le champion de la cause féminine.
Mais...
Mais qui a accusé les femmes d'infériorité et dit :  “Il ne suffit pas d’une décision politique pour atteindre un niveau de parité au gouvernement”
Qui a dit : “Donnez-moi dix femmes de la stature de Louisa Hanoune et je leur ouvrirai des postes politiques.”
Qui a dit aux femmes : "“Dix-sept millions d’Algériennes considèrent qu’elles ont plus de droits que les hommes. Je tiens à rassurer ces derniers ..."
Qui a dit aux femmes : " Vous êtes des pleureuses. Arrêtez de vous lamenter sur votre sort. 
Qui a dit aux femmes : “Vous avez obtenu des acquis aujourd’hui. N’en exigez pas davantage”
Qui a dit du Code de la famille : “Il existe des versets coraniques non négociables. Si je devais choisir entre plaire à Dieu ou à ses créatures, je chercherais sans hésitation à plaire au Créateur”.  
Réponse : Abdelaziz Bouteflika ! 
Le 8 mars 2005.
Il n'y avait pas de scrutin en perspective; il n'avait pas besoin des voix des femmes !
Une question se pose alors : à votre avis, de celui de 2009 et de 2005, quel est le vrai Bouteflika ?