mercredi 16 septembre 2009

Sa dernière danse


Patrick Swayze a perdu son combat contre le cancer du pancréas qui le rongeait depuis presque deux ans. L’acteur de «Ghost» et de «Dirty Dancing» s’est éteint lundi, à l’âge de 57 ans.

«J’attends un miracle», déclarait Patrick Swayze, atteint d’un cancer du pancréas, lors de sa dernière interview télévisée en janvier dernier. La chimiothérapie ne pouvait déjà plus rien pour lui: son cancer inopérable s’était étendu au foie et aux poumons. «J’espère vivre assez longtemps pour qu’on trouve un remède», rêvait-il malgré tout. Mais le miracle n’est pas arrivé: la mort l’a emporté lundi. Il avait 57 ans.

Sa maladie, diagnostiquée en janvier 2008, lui avait d’emblée laissé peu d’espoir. «Vivre encore cinq ans serait incroyable. Mais deux ans me semblent plus réalistes à en croire les statistiques.» Patrick Swayze refusait de se laisser abattre et tournait encore dans la série «The Beast»: «Je ne vais pas essayer tous les traitements expérimentaux qu’on me propose. Si je passe tellement de temps à déjouer la mort, je risque juste de gaspiller le peu de temps qu’il me reste.»

Voilà qui était le maître mot de l’acteur, fils d’un ingénieur et d’une chorégraphe, qui avait débuté en tant que danseur avec sa mère. C’est dans son cours, qu’il avait rencontré sa future épouse, Lisa Niemi, en 1972. Elle avait 15 ans, il en avait 20. Ils se marient trois ans plus tard. Blessé lors d’une partie de football, Patrick Swayze doit abandonner la danse et se tourne alors vers le cinéma. Le jeune couple tente sa chance à New York. C’est la galère. Ils vivent dans une pièce avec neuf autres personnes et ne mangent que des sandwichs au beurre de cacahuète. Mais le comédien s’accroche. «J’ai la chance d’avoir Lisa qui a toujours cru que je pouvais décrocher la lune. Alors que moi, je n’y croyais pas.»

Pourtant après plusieurs petits rôles dans des comédies musicales, Patrick Swayze décroche bel et bien la lune. En 1983, il joue dans «Outsiders» aux côtés d’autres débutants prometteurs: Tom Cruise et Matt Dillon. Le jeune homme traîne un lourd secret: il est alcoolique et touche volontiers à la drogue. Malgré ses addictions, les contrats s’enchaînent. Il joue notamment dans la série «Nord et Sud» en 1985. Mais c’est avec «Dirty Dancing» en 1987 qu’il crève enfin l’écran.

Il cartonne encore dans «Ghost» et «Point Break». Avec «La cité de la joie» en 1992, l’acteur veut définitivement casser son image de play-boy romantique qu’il exècre. Or, en se cantonnant à des rôles moins séduisants, il disparaît presque des écrans. Côté vie privée, ce n’est guère mieux: les drames s’enchaînent. Lisa Niemi perd leur bébé et ne parviendra plus à tomber enceinte. Puis la sœur de Patrick Swayze se suicide en 1994. C’est l’électrochoc: l’acteur, noyé dans l’alcool, veut s’en sortir et suit une cure de désintoxication.

Guéri, il s’installe dans son ranch californien avec son éternelle alliée, Lisa, loin des tourments hollywoodiens. C’est sous sa direction qu’il jouera dans «One Last Dance» en 2003. Si les grands rôles ne viennent plus à lui, sa vie ressemble néanmoins à un script: en 1997, encerclé par un feu de forêt, il est sauvé de justesse. Puis un grave accident sur un tournage lui vaudra une dizaine d’opérations à une jambe. En 2000, il s’écrase avec son jet privé mais s’en sort indemne! Lundi, chez lui, c’est la mort qui a eu la dernière réplique.


1987: Les talents de danseur de Patrick Swayze lui avaient permis de jouer dans «Dirty Dancing» avec Jennifer Grey. Il interprétait la chanson-titre, «She’s Like the Wind», qu’il avait coécrite en s’inspirant de son épouse, Lisa Niemi.
1990: Demi Moore a rendu hommage à son partenaire dans «Ghost» sur Twitter, en citant une réplique du film: «Tu es aimé par tant de gens. Ta lumière brillera à jamais. L’amour en toi, tu l’apportes avec toi. Tu vas me manquer.»
1991: Fatigué de son image de play-boy sans relief qui plaisait tant à son public, Patrick Swayze, braqueur de banque dans «Point Break» aux côtés de Keanu Reeves, se délecte à jouer les mauvais garçons.


mardi 15 septembre 2009

Patrick Swayze emporté par le cancer


L'acteur américain Patrick Swayze est mort hier à 57 ans des suites d'un cancer du pancréas. Il avait gagné la célébrité avec une poignée de films à succès au tournant des années 80 et 90.

L'acteur, né en 1952, n'avait plus connu de véritable succès depuis "Point Break" (1991), sous la direction de Kathryn Bigelow. Mais il semblait devoir bénéficier à jamais du statut de sex-symbol acquis grâce à l'énorme succès de "Dirty Dancing", sorti sur les écrans en 1987.

Dans ce film d'Emile Ardolino, Patrick Swayze, corps sculptural et mâchoire carrée, endossait le rôle d'un professeur de danse. Il y faisait montre de son talent d'acteur, mais aussi de danseur et de compositeur. Il est l'auteur du tube du film, "She's like the wind".

C'est d'ailleurs par la danse que Patrick Swayze était entré dans le monde du spectacle. Fils d'une chorégraphe et d'un dessinateur industriel, il avait quitté en 1972 son Texas natal pour New York, où il prit des cours de danse dans les écoles des prestigieux ballets Harkness et Joffrey.

Il s'orienta ensuite vers la comédie et débuta sur le grand écran en 1979 dans "Skatetown, USA", un film musical dans la veine de "Saturday night fever". Après des années de séries télévisées et de téléfilms, "Dirty Dancing" lui apporte une gloire instantanée.

Ce succès devait se confirmer par son rôle dans "Ghost" (Jerry Zucker, 1990). Il y donne la réplique à Demi Moore et Whoopi Goldberg et joue la victime d'un meurtre qui revient hanter sa petite amie.

L'année suivante, le magazine People en fait l'"Homme vivant le plus sexy" et dans "Point Break", il donne la réplique à un petit nouveau qui ne tardera pas à faire parler de lui, Keanu Reeves.

En 1992, il s'illustre dans un rôle plus dramatique dans "La Cité de la joie", de Roland Joffé. Il y interprète un médecin américain désabusé parti combattre ses démons personnels à Calcutta, en Inde.

Si sa carrière, marquée par trois nominations aux Golden Globe, ne retrouve plus les sommets du sommets du box-office, il continue néanmoins à travailler régulièrement. Il a même donné la réplique à Jake et Maggie Gyllenhaal dans le film culte "Donnie Darko" en 2001.

Il cultive par ailleurs une image de garçon sage, pour le moins inhabituelle à Hollywood. Tout juste concédera-t-il avoir eu quelques problèmes d'alcool, mais rien ne semblait pouvoir entâcher sa réputation.

Sa vie sentimentale faisait elle aussi figure d'exception. L'acteur s'était en effet marié en 1975 avec son amour de jeunesse, Lisa Niemi, qui l'a accompagné jusqu'à sa mort. Le couple n'avait pas d'enfants.

C'est sa maladie qui avait ramené Patrick Swayze sur le devant de la scène. Après avoir maintenu son cancer du pancréas secret pendant plusieurs mois, les rumeurs sur sa mort imminente l'avaient obligé à le rendre public en mars 2008.

Dans un entretien à la chaîne ABC, en janvier 2009, il était apparu très amaigri et fatigué, mais s'était montré extrêmemement combattif. Dans les mois qui ont suivi, il avait dû démentir à plusieurs reprises les rumeurs annonçant sa mort.

Le gouverneur de Californie, l'ancien acteur Arnold Schwarzenegger, a rendu hommage à l'acteur, "un artiste talentueux et passionné". "Il a joué un large éventail de personnages, sur scène et au cinéma, réussissant à faire croire que le difficile métier d'acteur était simple. Je sais par expérience qu'il n'en est rien".

Bienvenue dans la coupe des riches


L'UEFA se frotte les mains. La Ligue des champions 2009-2010 va battre des records. Le premier sera financier. La compétiton va rapporter 1 milliard 90 millions d'euros dans les caisses de l'organisation européenne. Alors que tout le monde du football parle de dérive, de possibles banqueroutes, alors qu'on réfléchit au principe de fair-play financier en ce moment même dans les locaux de l'UEFA, la Ligue des champions va rapporter 20% d'argent de plus que l'année dernière. Organisée chaque année, cette compétition est de loin la plus lucrative du monde.

Pour les clubs, ce sera également le jackpot. Le vainqueur de cette édition devrait empocher plus de 60 millions d'euros. Chaque club participant à la compétition touche automatiquement 3,8 millions d'euros, plus 550 000 euros pour chaque partie disputée. À cela, il faut rajouter 800 000 euros en cas de victoires, 400 000 euros pour un match nul. Une fois la phase de poules passée, les bonus ne cessent de croitre. Trois millions d'euros sont reversés aux équipes disputant un huitième de finale. Puis les équipes récoltent 3,3 millions d'euros pour un quart de finale, 4 millions pour une demi-finale. Enfin, le vainqueur gagne un bonus de 9 millions d'euros.

En plus des primes par match, il faut rajouter les revenus issus du marketing. Les clubs sont rétribués en fonction de leur exposition médiatique et de leur succés. Au total, depuis 1993, date du passage de la Coupe des champions à la Ligue des champions, 5 milliards 392 millions d'euros ont été distribués aux clubs européens.

Une enquête signée StageUp a révélé que depuis six ans, Chelsea est l'équipe qui a le plus profité de l'argent de la Ligue des champions. Les Blues ont empoché 184 millions d'euros. Dans ce classement, Barcelone n'est pas devant malgré ces deux victoires en 2006 et 2009. Mais depuis 6 ans, 10 clubs espagnols ont participé à la Ligue des champions. Les revenus des droits télés et marketing sont donc moindre car divisés et dilués. Les grands clubs ont tout intérêt à ce qu'il n'y est pas de petit nouveau en Ligue des champions.

lundi 14 septembre 2009

Hommage à Michael Jackson aux MTV VMA 2009



Les MTV Video Music Awards 2009 à New York ont permis à la Reine de la Pop Madonna de rendre un vibrant hommage au Roi de la Pop Michael Jackson, moins de trois mois après sa mort inattendue. Au « Radio City Music Hall » de New York le 13 septembre 2009, c'est avec beaucoup d'émotions que la chanteuse américaine Madonna s'est exprimée sur la singularité du King of Pop Michael Jackson, « l'un des plus grands talents que le monde ait connu » selon elle. Dans le cadre de la 26ème cérémonie des MTV Video Music Awards, la star américaine Madonna a fait l'éloge du Roi de la Pop Michael Jackson et de son immortel talent, et a en parallèle souligné que« beaucoup d'entre nous lui avaient tourné le dos ».« Nous l'avons abandonné et avons en quelque sorte permis que cette créature magnifique qui a mis le feu au monde glisse vers l'oubli », a courageusement reconnu la Reine de la Pop Madonna, lors des MTV Video Music Awards 2009. « Longue vie au King ! », tels ont été les derniers mots exprimés par la chanteuse américaine Madonna, rapportée par l'AFP. Une longue vie qui va d'ailleurs se poursuivre de fort belle manière pour l'immortel Roi de la Pop Michael Jackson avec « This Is It », un premier film à titre posthume de cinquante millions de dollars, dont le teaser officiel fait la une de l'actualité au lendemain de la 26ème cérémonie new-yorkaise des MTV Video Music Awards. Lors de celle-ci, la bande-annonce de « This Is It » a d'ailleurs été dévoilée pour la première fois, en exclusivité mondiale. Au « Radio City Music Hall » de New York le 13 septembre 2009, les MTV Video Music Awards ont rassemblé bien d'autres stars mondiales comme Alicia Keys, Jay-Z, Lady Gaga et Britney Spears, sans omettre la soeur de Michael Jackson, Janet Jackson, en plus de la Reine de la Pop.

Côté récompenses des MTV Video Music Awards 2009, au « Radio City Music Hall » de New York, Beyoncé a décroché la « vidéo de l'année » avec le clip de son « Single Ladies (Put A Ring On It) ». La star américaine Lady Gaga, quant à elle, a été certifiée « meilleure nouvelle artiste » avec le clip planétaire de « Poker Face ». La « meilleure vidéo rap » a été remise au MC de Detroit Eminem pour le clip de « We Made You », la « meilleure vidéo pop » à Britney Spears pour le clip du hit mondial « Womanizer » et la « meilleure vidéo rock » à Green Day pour le clip survolté de « 21 Guns ». Enfin, la « meilleure vidéo d'un artiste masculin » a été attribuée à T.I. pour le clip de « Live Your Live » en duo avec la star caribéenne Rihanna. Et la « meilleure vidéo d'une artiste féminine » a été décernée à Taylor Swift pour le clip de « You Belong With Me ».