mardi 13 juillet 2010

Un inconnu revendique 84% des parts de Facebook

Un inconnu qui s’affirme ancienne relation professionnelle du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, revendique 84% des parts du site de socialisation en vertu d’un contrat qui remonterait à avril 2003.
Le plaignant, Paul Ceglia, qui habite dans l’Etat de New York, affirme qu’aux termes d’un contrat qui aurait été conclu avec M. Zuckerberg il y a plus de sept ans, du temps où celui-ci était étudiant à Harvard, 84% de Facebook lui revient, ainsi que 84% de toutes les recettes encaissées depuis avril 2003.
La plainte avait été déposée le 30 juin devant une juridiction locale, avant que l’affaire soit transférée à la justice fédérale, à la demande de Facebook et de son patron.
"Nous pensons que ces poursuites sont totalement dénuées de tout fondement et nous les combattrons vigoureusement", a déclaré un porte-parole de Facebook.
Le 28 avril 2003, soit près d’un an avant le lancement de Facebook, M. Zuckerberg se serait engagé par contrat à se faire rémunérer mille dollars en échange du développement avant le 1er janvier 2004 d’un site internet, dont le titre aurait été "The face book". Il aurait détenu 50% des parts, le reste revenant à M. Ceglia.
Selon cet homme dont les liens avec M. Zuckerberg n’ont pas été établis, le contrat prévoyait que sa part monterait de 1% pour toute journée de retard après le 1e janvier 2004, jusqu’à l’achèvement du site. Or Facebook n’a été opérationnel que le 4 février, soit 34 jours plus tard que prévu, ajoute-t-il.
D’après un livre paru récemment sur les origines de Facebook, Mark Zuckerberg n’a en fait commencé à travailler sur les premiers sites ayant précédé le lancement du réseau social qu’en septembre 2003, et le nom de domaine "theFacebook.com" a été enregistré en janvier 2004.
L’enjeu pour M. Ceglia est potentiellement énorme: l’été dernier, lors d’une prise de participation de la société DST dans Facebook, la capitalisation du réseau social sur internet avait été évaluée à 6,5 milliards de dollars.
Facebook revendique plus de 400 millions de membres actifs.
La crédibilité de M. Ceglia pourrait cependant être sujette à caution. L’an dernier, il avait été accusé par la justice de l’Etat de New York d’avoir orchestré une fraude ayant rapporté plus de 200.000 dollars, en proposant à la vente du combustible de bois qui n’avait jamais été livré.
Le porte-parole de Facebook a précisé qu’une décision de la justice locale new-yorkaise ayant interdit à Facebook de vendre le moindre actif tant que cette affaire ne serait pas tirée au clair, n’entraverait pas les activités du site. Il a toutefois estimé que cette décision n’était "pas fondée en droit".

James Cameron: jackpot record!

Réussite Grâce au film «Avatar», James Cameron va empocher un chèque de 350 millions de dollars. Du jamais-vu!
En voilà un qui a tiré la leçon de ses erreurs! En 1997, le succès fulgurant de «Titanic» n’avait rapporté que 97 millions de dollars à James Cameron, alors que le film avait comptabilisé plus de 1 milliard de recettes dans le monde entier. Cette fois, pour «Avatar», le réalisateur américain de 55 ans a particulièrement bien négocié son contrat, s’assurant au passage une part des recettes du film, en plus de son cachet habituel.
Ainsi, selon les calculs du site spécialisé Deadline Hollywood, Cameron s’apprête à toucher un chèque de 350 millions de dollars, soit le plus gros pactole jamais récolté par un réalisateur pour un seul film. Lors de sa sortie l’an dernier, on se rappelle qu’«Avatar» avait déjà pulvérisé le record de «Titanic», avec plus de 2,7 milliards de dollars de recettes. A moyen terme, il n’est pas exclu que James Cameron empoche davantage que les 350 millions de dollars promis.
«Avatar» s’offre en effet une nouvelle sortie au cinéma, avec une version qui compte huit minutes supplémentaires. Futé, le réalisateur compte tourner au moins deux volets de plus, sans oublier sa nouvelle version en 3D de «Titanic», en 2012, en guise d’hommage pour le 100e anniversaire du drame du «Titanic».

lundi 12 juillet 2010

Paul le poulpe a fait un sans-faute

Paul le poulpe est devenu en quelques semaines une célébrité mondiale pour sa science des pronostics sportifs, qui lui a permis d’annoncer la victoire de l’Espagne en finale.
"Paul le poulpe", interrogé d’abord sur les résultats de la seule équipe d’Allemagne, a donné huit fois de suite le nom du vainqueur d’une rencontre, sans jamais commettre une seule erreur.
Mathématiquement, il avait une chance sur 356 de réussir huit pronostics justes consécutifs.
Après avoir donné le résultat correct des sept matches de l’Allemagne, le devin poulpe a donc été interrogé sur le résultat de la finale, selon la méthode habituelle: deux boîtes sont placées au fond de son aquarium, chacune portant le drapeau d’une des deux équipes. Au fond des boîtes, une friandise pour poulpe (une moule).
Devant les caméras du monde entier, le poulpe avait donc choisi la moule dans la boîte "espagnole".
Auparavant, il avait donné l’Allemagne gagnante de tous ses matches, sauf contre la Serbie en phase de poule et contre l’Espagne en demi-finale. Les deux seuls matches que les Allemands ont effectivement perdu.
Mi-goguenard, mi-superstitieux, le gouvernement espagnol s’était dit "inquiet" jeudi pour la santé de Paul. "Je suis inquiet pour le poulpe ... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection", avait plaisanté M. Zapatero sur la radio privée Cadena Ser, après la victoire espagnole contre l’Allemagne.
La ministre de l’Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, avait même envisagé une sorte de moratoire sur la pêche au Paul. "Lundi, je serai à un conseil des ministres de l’Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas", a-t-elle déclaré en conférence de presse.
Car après la défaite de la Mannschaft, des journaux et des sites internet allemands se sont mis soudain à publier de très inquiétantes recettes de poulpe grillé, frit ou bouilli...