vendredi 26 février 2010

Qui est Ali Tounsi ?


Né en 1934 a Metz en France. Fils de Tayeb, un militaire français (Officier) jusqu'à sa retraite. Nationalité double, Française et Algérienne. Elevé a Meknes au Maroc ou son père était en garnison dans l’armée française.

En 1961, on le retrouve au sein du 2 eme bureau de l’armée française a Sidi Bel Abbes. Membre du commando”TEMPETE” composé de supplétifs récupérés par les services secrets français sous les ordres de l’officier français de saint georges d’où l’appellation «Commando Georges»  L'engagement de Tounsi au sein de ce sinistre commando de chasse a été le fruit de sa collaboration sans réserve avec l’armée coloniale. 



Au cessez le feu, il est injecté dans l’administration naissante grâce a des relations familiales nouées au Maroc qui ignoraient sa collaboration avec l’armée coloniale, il est enrôlé dans les rangs de l'ANP.

En 1983, son engagement avec l’armée française durant la guerre de libération ayant été dévoilé, il est radié de l’ANP.

Son passage au sein d’une structure dépendant du ministère de la jeunesse et des sports lui vaut en 1994 une condamnation a une peine de prison pour détournement et dilapidation de deniers et de biens publics. 

En appel, début 1995, et malgré son intimité avec “la magistrate” siégeant, la peine de prison fut confirmée bien qu’abaissée.


mardi 23 février 2010

Toutankhamon est le fruit d'un inceste


Depuis l'ouverture du tombeau de Toutankhamon le 16 février 1923 par Howard Carter, les égyptologues s'interrogent sur l'identité de ses parents. Chacun y va de son hypothèse. Certains affirment même qu'il serait le fils de la belle Néfertiti, première femme d'Akhenaton, l'inventeur du monothéisme. Eh bien, maintenant, on le sait ! Une étude publiée cette semaine dans la revue médicale Jama révèle que Toutankhamon serait le fruit d'un inceste. 

Ces révélations sont officiellement faites, mercredi dernier, par l'extravagant docteur Zahi Hawass le patron des Antiquités égyptiennes. Coiffé de son légendaire Stetson, avide d'honneurs médiatiques, il a affronté les caméras du monde entier pour révéler les principaux résultats de deux ans d'enquêtes génético-médico-légales concernant Toutankhamon et dix momies de ses proches parents. En comparaison, les experts de la série américaine Bones passent pour de gentils amateurs. 

Rien de choquant à l'époque 

Les analyses génétiques (réalisées en double par deux laboratoires indépendants) font de Toutankhamon le fils de la momie KV55 qui est identifiée comme celle d'Akhenaton. Il est donc son fils, et non pas son frère, comme certains égyptologues le croyaient jusqu'alors. Quant à la mère de notre jeune roi, il s'agirait de la momie KV 35YL, baptisée la "Younger Lady". Celle-là même que plusieurs égyptologues identifiaient comme étant la sublime Néfertiti, première épouse d'Akhenaton. Or, d'après son ADN, cette Younger Lady serait la propre soeur d'Akhenaton. Épouse et soeur ! Rien de choquant à l'époque - c'était dans l'habitude des lignées royales égyptiennes -, mais cette parenté proche semble exclure que la Young Lady puisse être Néfertiti. 

L'étude révèle encore que le pharaon Amenhotep III et la reine Tiyi étaient les parents communs d'Akhenaton et de la Younger Lady, ce qui en fait donc les seuls grands-parents de Toutankhamon. Enfin, l'ADN confirme que les deux momies Youva et Touya sont, respectivement, le père et la mère de Tiyi et, par conséquent, les arrière-grands-parents de Toutankhamon. Restent les deux foetus momifiés trouvés dans le sarcophage du jeune pharaon : il en serait le père, mais la mère n'est toujours pas identifiée avec certitude. 

L'origine de sa mort connue 

Voilà pour le pedigree de Toutankhamon, mais l'équipe du Docteur "Bones" Hawass a également déterminé les conditions de son décès. Que n'a-t-on pas écrit ou imaginé à ce sujet ? Pour certains, il serait mort en chutant de son char ; pour d'autres, c'est le coup porté à la tête par un cheval ou un autre animal qui l'aurait achevé. On a aussi évoqué une septicémie, une embolie, un empoisonnement, un assassinat avec un objet contondant. En fait, rien de tout cela. Le jeune roi a succombé parce qu'il avait de nombreuses tares héritées de ses parents (notamment une déformation osseuse des pieds) et parce qu'il était paludéen au dernier degré. De l'ADN du parasite Plasmodium falciparum a été retrouvé dans sa momie et dans celles de trois autres membres de sa famille. Un paludisme qui avait commencé à ronger ses os ! Ce diagnostic est confirmé par la présence de cannes et d'une boîte à pharmacie dans sa tombe. 

En revanche, les représentations androgynes de Toutankhamon et de son père Akhenaton pharaons semblent ne relever que d'une vision artistique, car les médecins n'ont retrouvé dans les momies aucune indication qu'ils souffraient du syndrome de Marfan - comme il a été dit - lors de leur vivant. Toutankhamon n'a pas fini de nous étonner. 

dimanche 21 février 2010

Téléphone mobile: la guerre des applications et des OS est lancée


Un vent nouveau a soufflé sur le congrès mondial du mobile (WMC) qui s'est déroulé cette semaine à Barcelone.

C'est même un raz-de-marée contre le traditionnel absent du Salon, l'iPhone d'Apple. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: 3 milliards d'applications téléchargées (99,4% du marché en 2009), et un magasin fort de 140 000 applications pour 75 millions de terminaux (iPhone et iPod Touch). La fronde s'organise donc sur deux fronts, celui des applications, et celui de la plate-forme qui va les organiser.

Sur le front des applications Les opérateurs mobiles en ont marre de voir le juteux marché des applications leur échapper. En effet, si Apple reverse 70% de la vente au développeur, rien ne tombe dans l'escarcelle de l'opérateur. Au WMC, plus d'une vingtaine d'opérateurs internationaux ont formé une alliance baptisée WAC (Wholesale Applications Community). Leur objectif est de court-circuiter l'App store d'Apple ou l'Android market de Google en fournissant aux développeurs un standard unique pour chaque système d'exploitation. L'idée ne fait pas l'unanimité chez les constructeurs qui ont déjà leur propre place de marché (comme l'Ovi Store de Nokia). On saura dans un an si ce projet n'était pas qu'un coup d'épée dans l'eau...

Sur le front des OS Aujourd'hui, on choisit un smartphone parce qu'il est multifonctions (grâce aux applications) mais d'abord parce qu'il est agréable et facile à utiliser. Cela dépend du système d'exploitation (OS) et les acteurs du marché l'ont bien compris.

Windows se réveille enfin! Steve Ballmer, le patron de Microsoft a présenté avec enthousiasme Windows Phone Series 7. Il ne s'agit pas d'une énième copie de l'iPhone mais d'une interface novatrice. Pas d'icônes alignées sur l'écran, mais des vignettes et des textes cliquables, organisés en six pôles d'intérêt: l'utilisateur, les jeux, l'image, la musique/vidéo, la bureautique, et bien sûr le marché d'applications. Microsoft impose un strict cahier des charges aux équipementiers, ainsi qu'une licence payante. Les premiers appareils ne seront disponibles que vers Noël.

Samsung a surpris en lançant son propre OS Bada (océan en coréen) et l'appareil Wave qui en est pourvu. Les premiers testeurs le trouvent plutôt bien conçu. Wave fait la part belle à l'intégration des réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et les widgets peuvent se disposer sur dix écrans d'accueil. Si Samsung privilégie son «océan», il investit aussi dans des smartphones avec OS Android, et se met sur les rangs pour l'OS Windows Phone 7.

Le système Android de Google a quant à lui tenu le haut du pavé au MWC 2010. Il séduit tous les constructeurs qui avaient l'habitude de travailler avec Windows. Il donne un nouveau souffle aux marques en déclin comme Motorola ou Sony Ericsson, et il ouvre des horizons inespérés aux nouveaux venus chinois comme Huawei ou ZTE. L'avantage d'Android est d'être gratuit et hautement personnalisable. Exemple: le modèle Desire, de HTC, très proche du Nexus One qui avait créé le buzz à sa sortie. HTC a d'ailleurs l'art de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, puisqu'il manufacture des smartphones dans toutes les versions Android ou Windows existantes ou à venir!

Quant à Nokia, c'est la déception. Le leader du marché, qui voit son hégémonie fondre au fil des mois, n'a présenté aucun nouvel appareil. Il s'est contenté d'annoncer un futur OS Meego, en collaboration avec Intel, lequel vient s'ajouter à son OS traditionnel Symbian. Personne n'a compris à quoi il pourrait concrètement servir.

Pour ceux qui attendent de leur téléphone un instrument simple, ludique et pratique, l'iPhone s'est forgé une belle avance. Mais dorénavant, les hordes de concurrents sont à ses trousses.