vendredi 8 mai 2009

Un juste retour des choses

Voilà, après 97 minutes d’un match riche en émotions, c’est le FC Barcelone qui se qualifie pour la finale de la Champions League. Un scandale pour certains, mais en réalité un juste retour des choses. Les catalans ont été les seuls à jouer au football, et ont gagner le droit d’affronter Manchester United pour le titre suprême. Vivement le 27 mai!

Étant personnellement fan inconditionnel du FC Barcelone depuis presque vingt ans, je tâcherais de rendre mon article le plus impartial possible. Mais de toute façon mes arguments ne se basent pas uniquement sur des sentiments, mais sur des faits indéniables dont peuvent témoigner des millions de téléspectateurs.

Le Barça, une identité assumée.

Le FC Barcelone est un club apprécié partout dans le monde pour ses stars, mais également parce qu’il a su développer une véritable identité de jeu et s’y tenir. L’attaque, rien que l’attaque et toujours l’attaque. Pour ce faire, il pratique un jeu léché, fait de redoublement de passe, d’étirement du bloc adverse et de quelques exploits personnels. C’est avec ce jeu que l’équipe nous a fait rêvé et continue de le faire. L’équipe avait donc entamé cette demi-finale sûre de ses forces, mais elle a due lutter jusqu’au bout pour battre une équipe de Chelsea au jeu insipide.

Ce constat peut s’avérer assez direct, mais une qualification de l’équipe londonienne aurait paru injuste. Comment un club, qui a dépensé des millions d’euros depuis plusieurs années pour se bâtir une équipe aussi compétitive, peut-il accepter de pratiquer un jeu aussi indigent? Avec un tel effectif, n’importe quelle équipe parvenue en demi-finale de la Champions League aurait jouée la gagne, mais pas Chelsea. Hiddink a fait le pari du défi physique et de la rigueur défensive, et cela a failli marcher. Mais le fait est là, en déjouant, Chelsea à surtout subit. Mercredi soir, la possession de balle des catalans était limite humiliante face à une équipe qui n’a jamais su développer une seule phase de jeu. Toujours le même schéma: Cech récupère le ballon, le dégage vers Drogba, Chelsea perd la balle et toute l’équipe se regroupe dans les trente derniers mètres.

Une attitude indigne d’une grande équipe.

Cette stratégie ultra défensive, une équipe la pratique quand elle est indéniablement plus faible que son adversaire, voir qu’elle ne joue pas dans la même division...mais Chelsea? Cette même équipe qui a dans ses rangs Drogba, Essien, Lampard, Cech? J’appelle cela tout simplement du gâchis. Alors oui on pourra dire que l’arbitrage était lamentable, oui plusieurs penaltys auraient dus être accordés, mais tout comme le fait qu’Abidal n’aurait pas du être exclu pour un «plongeon» de Nicolas Anelka, décidément peu inspiré. Mention spéciale quand même à Essien, auteur d’un but aussi somptueux que chanceux, et surtout à Drogba, pour moi le meilleur attaquant du monde avec Ibrahimovic. Son impact physique et sa conduite balle au pied ont fait qu’il n’a perdu aucuns de ses duels, si ce n’est les plus importants, ou il s’est retrouvé deux fois seul face à Victor Valdes, pour deux exploits du gardien catalan. Le reste de l’équipe des Blues est a ignoré, tant les joueurs se sont comportés comme des automates bien en place, cassant le rythme du jeu par des simulations et jouant de manière agressive, pour une capacité d’inspiration proche du néant. Au final c’est le Barça qui y a mis toutes ses tripes et est allé chercher cette finale de la Champions League, grâce à une frappe limpide d’Iniesta, la seule cadrée du match.

Barcelone dans la douleur

Côté Barcelone, le jeu développé n’a pas été franchement flamboyant, avec zéro frappe cadrée en 92 minutes de jeu. Guardiola a certes du composer avec une équipe fortement remanié, mais on peut reprocher à des joueurs comme Busquets et Seydou Keita leur manque d’impact sur le jeu pour des postes aussi cruciaux. Daniel Alves à également déçu, et sera suspendu pour le match le plus important de sa saison par pure bêtise. Une suspension qui lui a sûrement fait perdre sa concentration, avec une série de mauvais choix, de centres au troisième poteau et d’échecs sur coups francs (pourquoi s’est toujours lui qui les tire?). L’entraîneur a également étonné, en ne faisant qu’un seul changement à la 85ème (entrée de Bojan), alors que plusieurs joueurs étaient sur les rotules. Mais au moins cette équipe aura eu le mérite de toujours y croire et de maintenir sa volonté d’attaquer. Quand Abidal s’est retrouvé exclu, la défense est restée à trois joueurs, pour privilégier l’attaque, un choix très risqué. Piqué, exceptionnel de hargne, s’est même mué en joueur d’avant-poste!

Manchester Utd-FC Barcelona: La grande finale.

On peut s’extasier de voir que la finale de la Champions League opposera au Stadio Olimpico les deux plus belles équipes du monde à l’heure actuelle. Manchester, auteur d’un parcours sans faute, partira avec un léger avantage face à un Barcelone privé de ses deux latéraux (probablement Abidal sera remplacé par Sylvinho, et Daniel Alves par Caceres). Mais surtout, ce sera l’occasion de voir LE match dans le match, à savoir la confrontation Messi-Cristiano Ronaldo. Les deux joueurs mènent une lutte sans merci pour le titre de «meilleur joueur monde» et pour la conquête du prochain Ballon d’Or, on peut donc s’attendre à des étincelles de la part de ces deux formidables attaquants. Ce sera aussi l’occasion pour l’équipe qui l’emportera d’entrer dans l’histoire du football mondial. Rappelons que Manchester est toujours en course pour un sensationnel quadruplé, alors que le Barça peut espérer la conquête de trois titres, mais surtout devenir l’équipe la plus belle que le club ait jamais connue.


Annis 08.05.09

mercredi 6 mai 2009

Un Britannique remporte le "meilleur job du monde"


Ben Southall a remporté mercredi le concours pour occuper le "meilleur job du monde" consistant à devenir pendant six mois le gardien d'une île de rêve australienne, ont annoncé les organisateurs.

Ben Southall, travaillant dans le secteur caritatif, a battu 15 autres finalistes. Le lauréat recevra la coquette somme de 150.000 dollars australiens (105.000 dollars US) pour prendre le soleil, flâner sur des plages immaculées, explorer les fonds marins, faire du bateau mais surtout alimenter chaque semaine un blog avec photos et vidéos.

Cette initiative hautement médiatisée s'inscrit dans le cadre d'une campagne destinée à préserver l'industrie touristique du Queensland, qui pèse 18 milliards de dollars, pendant la crise économique.

L'Américaine ayant reçu la 1e greffe de 80% du visage apparaît en public


Une Américaine ayant bénéficié de la première greffe quasi-totale du visage aux Etats-Unis, cinq ans après que son mari lui eut tiré une balle en pleine face, est apparue mardi en public.

Depuis le tir en 2004, Connie Culp, 46 ans, était privée de nez, de palais et de paupières inférieures. Elle a subi en décembre dernier, à la Cleveland Clinic, dans l'Ohio (nord-est), une opération chirurgicale longue de 22 heures, présentée comme une première mondiale.

Les chirurgiens lui ont greffé 80% du visage, utilisant le tissu facial d'une femme décédée, qui a été placé, comme un masque, au-dessus du sien. La quasi-totalité de sa figure a été remplacée, à l'exception du front, des paupières supérieures, de la lèvre inférieure et du menton.

Les 11 chirurgiens de l'équipe qui a mené l'opération ont annoncé que Mme Culp, qui était privée de structure osseuse et était incapable de se nourrir ou de respirer sans l'aide d'un tube dans sa trachée, pourrai désormais le faire normalement.

La clinique avait annoncé la réalisation de cette greffe en décembre, mais avait gardé secrètes l'identité de la patiente et les circonstances dans lesquelles elle avait été défigurée.

"Et bien, je suppose que je suis celle que vous êtes venus voir aujourd'hui", a déclaré Connie Culp, lors d'une conférence de presse.

"Je pense qu'il est plus important de vous concentrer sur la famille du donneur, qui a permis que je reçoive le visage de cette personne", a-t-elle néanmoins souligné.

Elle a également rendu hommage à l'équipe médicale qui a accompagné sa convalescence. "Sans les infirmières qui vous aident à vous sentir heureuse et à traverser tout cela, je ne serais pas ici devant vous en train de vous parler", a-t-elle expliqué.

Quand le Dr Risal Djohan, chirurgien plastique de la clinique, a vu les blessures la première fois, deux mois après le coup de feu, "il m'a dit (...) qu'il n'était pas sûr de pouvoir me réparer, mais qu'il allait essayer", s'est souvenu Mme Culp.

"Me voilà, cinq ans plus tard. Il a fait ce qu'il avait dit, il m'a rendu mon nez", a-t-elle dit en riant.

Lors de la conférence de presse, la directrice des recherches en chirurgie plastique de la clinique, Maria Siemionow, a estimé que cette greffe "était la restauration fonctionnelle la plus complexe au monde à l'heure actuelle".

"Nous avons greffé, pour la première fois dans le monde, la plus importante partie du visage, en même temps que les os, la totalité du nez et des organes fonctionnels, notamment les paupières inférieures, la lèvre supérieure, ainsi que son palais", a-t-elle souligné.

La première greffe partielle du visage (triangle nez-lèvres-menton) avait été réalisée en France en novembre 2005 sur une femme défigurée par son chien.

Windows 7 pour faire oublier le flop de Vista


Microsoft va sonner les trois coups de l'arrivée de la nouvelle version de son logiciel vedette, avec la mise en ligne d'une version présentée comme quasiment définitive, dans le cadre d'un lancement gradué destiné à éviter une répétition du fiasco de Vista.

La publication de Windows 7 en version préliminaire --quatre mois après la sortie d'une première version "bêta" (expérimentale)-- préfigure un lancement officiel dès juillet pour les fabricants d'ordinateurs et en octobre pour le grand public, pronostique la société de conseil Collins Stewart.

Un tel lancement échelonné "permet à Microsoft de répondre à la demande de la rentrée scolaire avec des mises à jour gratuites, et à la demande des fêtes avec toutes les fonctionnalités de Windows 7", explique-t-elle.

Surtout, ce lancement très médiatisé tente de faire oublier plus vite le système d'exploitation actuellement commercialisé, Vista, lancé en janvier 2007, alors qu'habituellement, le groupe fondé par Bill Gates attend trois ans avant de sortir un nouveau système d'exploitation.

Vista a été néfaste en termes d'image pour Microsoft, confronté au mécontentement de ses utilisateurs face à des défaillances à répétition lorsqu'ils voulaient installer le nouveau système sur des ordinateurs fonctionnant avec le logiciel précédent, XP.

Pour l'instant, les spécialistes ayant testé Windows 7 n'ont guère laissé filtrer de mécontentement. Mais, par définition, le système n'a pas été utilisé par un public non spécialiste.

Depuis jeudi, dix mille sociétés spécialisées ont déjà accès à la version "candidate à la commercialisation". A partir de mardi, quiconque est intéressé devrait pouvoir y accéder gratuitement en la téléchargeant sur le site internet de Microsoft. Le système sera accessible dans ces conditions jusqu'en juillet, a précisé une porte-parole, sans confirmer d'échéancier pour la version finale.

"Nous avons travaillé dur pour offrir la meilleure qualité de version pré-lancement dans l'histoire de Windows", a assuré Microsoft dans un communiqué, estimant que d'ores et déjà son nouveau système avait "franchi le seuil de qualité et de compatibilité pour que les entreprises l'expérimentent véritablement".

L'enjeu est de taille pour Microsoft, qui doit s'efforcer de ranimer l'engouement pour un marché informatique dont il dépend étroitement, alors que ses résultats ont chuté pendant deux trimestres consécutifs.

En cas de lancement réussi, le géant de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) peut espérer 3 milliards de dollars de retombées sonnantes et trébuchantes dans les 12 à 18 mois, ont calculé les analystes de Collins Stewart.

En cas de nouvelle déception, Microsoft, qui équipe quelque 90% des ordinateurs vendus dans le monde, s'expose une nouvelle fois aux quolibets de la Silicon Valley, après une campagne publicitaire de son grand rival Apple, dans laquelle les ordinateurs sous Windows se font ridiculiser.

Lors de la présentation de Windows 7 au salon de l'électronique de Las Vegas, en janvier, le public avait apprécié la simplicité du système pour mettre en réseau ordinateurs et autres équipements électroniques de la maison, des appareils photo aux consoles de jeu en passant par les chaînes hi-fi.

"Cela va vraiment commencer à démocratiser la maison numérique", assurait alors Grégory Olivier, directeur de communication de la division grand public et internet de Microsoft France.

lundi 4 mai 2009

Paris: ville la plus surestimée d'Europe


Paris est la ville la plus surestimée d'Europe et Londres est la plus sale, selon un sondage mené auprès de 2400 voyageurs, qui font également de Bruxelles la destination européenne la plus ennuyeuse.

Cette enquête réalisée par le site TripAdvisor distingue également la capitale française comme la ville aux habitants les moins aimables. Le coût de la vie y est également jugé trop cher, juste derrière Londres. Paris reste en revanche la destination gastronomique par excellence.

Londres arrive pour sa part en tête des classements sur la vie nocturne et les espaces verts. Sans surprise non plus, Venise est la destination européenne la plus romantique, devant Paris et Rome. Les Dublinois sont considérés eux comme les habitants les plus ouverts. Copenhague ressort comme la ville la plus propre. Pour les voyageurs férus d'architecture, Barcelone est la destination de rêve quand Varsovie apparaît en cité cauchemar.