samedi 25 avril 2009

les Millions envolés


La crise économique n'a pas épargné le showbiz. Les fortunes personnelles d'Elton John, de Paul McCartney ou de Mick Jagger ont souffert l'année dernière de la crise économique. Selon la liste établie par le Sunday Times qui paraît aujourd'hui, Elton John est le membre de cette liste qui a perdu le plus d'argent puisqu'il a vu sa fortune fondre de plus d'un quart et passer ainsi de 260 millions d'euros à 193 millions d'euros.

L'interprète de «Your Song» et «Rocket Man» a subi les effets conjugués du ralentissement économique, de la fin d'une série de concerts grassement payés à Las Vegas. L'homme aux mille lunettes a lui-même amputé sa fortune de 48.5 millions d'euros, distribués à diverses organisations caritatives.

Un peu mieux loti qu'Elton John, l'ex-Beatle Paul McCartney a quand même perdu 65.5 millions d'euros en un an. Reste que l'auteur de «Love Me Do» peut se permettre une pareille chute de sa fortune puisque les pertes annoncées ne représentent que 12% de son patrimoine.

Quant à Mick Jagger et son légendaire «I Can Get No Satisfaction», il a perdu 16% de son patrimoine. Mais que les fans de Mick se rassurent, il lui reste encore quelque 220 millions d'euros.

Le label de britney à la peine

Robbie Williams, lui non plus, n'a pas été épargné. Son manque à gagner de l'année passée est estimé à plus de 26 millions d'euros. Malgré la présence de ces stars, le palmarès des personnalités les plus riches de l'industrie musicale est dominé par Clive Calder, fondateur de la maison de disques Zomba qui distribue entre autres Britney Spears, cédée il y a sept ans pour plus de 3.2 milliards d'euros.

Harrison Ford revoit son cachet à la baisse

Les problèmes liés à la crise touchent aussi d'autres branches du showbiz. Harrison Ford, le célèbre interprète d'Indiana Jones aurait accepté de baisser ses demandes salariales pour faire partie de la distribution du film «Morning Glory». Harrison fait partie des acteurs les mieux payés de Hollywood.

L'acteur aurait accepté un salaire de 5.2 millions d'euros soit la moitié de son cachet habituel. La comédie «Morning Glory» devrait sortir dans les cinémas en 2010.

dimanche 19 avril 2009

A Trinité-et-Tobago, tout le monde veut sa photo avec Obama


Ni les chefs d'Etat, ni les hauts fonctionnaires qui participent au Ve sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago n'échappent à la "Obamania" et cherchent tous à se faire photographier en compagnie du président américain Barack Obama.

M. Obama s'est montré affable et complaisant vis-à-vis de ces requêtes et a échangé quelques mots avec les solliciteurs, sous l'étroite vigilance de son service de sécurité.

Cette fièvre n'a pas épargné le président vénézuélien Hugo Chavez, pourtant un des critiques les plus sévères de Washington, dont l'image de sa poignée de mains échangée avec Obama à l'ouverture du sommet, a été publiée par toute la presse de Trinité-et-Tobago et les principaux journaux de la région.

Les autres dirigeants du bloc l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba - Venezuela, Cuba, Bolivie, Nicaragua, Honduras, Dominique et Saint-Vincent) qui s'opposent farouchement à une hégémonie américaine dans les relations de la région, ont également profité du sommet pour se faire photographier en compagnie de leur homologue américain.

M.Obama est désormais immortalisé aux côtés du président du Nicaragua Daniel Ortega, dans un échange de sourires, avec l'Equatorien Rafael Correa et serrant la main du Bolivien Evo Morales.

Les autres dirigeants plus proches de Washington n'ont pas été en reste pour saisir également l'occasion d'un cliché.

Le président du Salvador, Antonio Saca, qui siégeait lors des sessions plénières à la gauche de M. Obama, en a profité samedi pour discuter avec lui avec sa ministre des Affaires étrangères Marisol Argueta pour interprète. M.Obama l'a d'ailleurs félicitée de son accent. "J'ai étudié aux Etats-Unis", lui a répondu la ministre, ravie. Le ministre du Tourisme de Panama, Ruben Blades, a également posé avec Obama à la fin de la session.

Au déjeuner, le président américain cotoyait son homologue colombien Alvaro Uribe, l'un des principaux alliés en Amérique latine de son prédécesseur George W. Bush.

De retour à la session plénière de l'après-midi, M. Uribe a exhibé fièrement une feuille de papier où étaient inscrits les thèmes des discussions: "Très gentiment, il y a apposé sa signature avec une aimable dédicace". "Pour le président Uribe, avec admiration", a-t-il déclaré citant la dédicace écrite en anglais.

Les chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ont eux aussi profité du moment de la photo officielle du sommet pour demander à M.Obama de poser séparément avec eux.

Ashton Kutcher-CNN: un à zéro


Suis-je populaire? Suis-je incontournable? Est-ce que je compte vraiment? M'aime-t-on suffisamment? Tous ceux que ces questions taraudent - c'est-à-dire à peu près tout le monde - ont tenté un jour ou l'autre de se «googler». C'est-à-dire, pour les béotiens, de taper leur propre nom entre guillemets dans le moteur de recherche, histoire de s'assurer qu'ils existent sur le Web.

Avec, à la clé, de plus ou moins bonnes surprises. Cinq résultats: je suis un raté de l'ère numérique, la Toile m'a oublié. Deux millions d'occurrences: à moi la gloire, je suis une vedette (ou j'ai beaucoup d'homonymes très célèbres).

Voilà pour l'ego-trip de base.

Les plus atteints auront franchi l'étape supplémentaire du cyberégocentrisme sur le site Googlefight. Lequel permet de se mesurer à quelqu'un d'autre, toujours à l'aune du nombre d'occurrences dans Google.

On entre son nom et celui de son adversaire, on clique, on attend, on triomphe ou on pleure. Une pratique très prisée entre collègues de bureau.

Autre indicateur, à disposition des cas franchement désespérés: le nombre d'amis sur les réseaux sociaux, Facebook en tête. Leur pathologie: l'invitation compulsive. Insatiables, il suffit que votre nom ou votre trombine leur dise très vaguement quelque chose pour qu'ils vous demandent de devenir leur ami. Qu'importe l'intrusion, pourvu qu'ils aient un «yes».

La course à la renommée virtuelle pourrait s'arrêter là.

Mais cette semaine la discipline est entrée dans une nouvelle dimension grâce à Ashton Kutcher, star de la télé américaine et mari de Demi Moore. Conscient de son statut de star internationale, le beau trentenaire s'est lancé mercredi un défi hardi: faire mieux sur Twitter à lui tout seul que la chaîne CNN tout entière. Pour mémoire, Twitter est «la» plate-forme en vogue de microblogging, où chacun raconte en un maximum de 140 caractères ce qu'il est en train de faire à tout moment de la journée.

Les termes de ce duel: être le premier à réunir un million de «followers» (lecteurs, en langage Twitter). En cas de victoire, Kutcher avait promis d'offrir 10 000 moustiquaires à une oeuvre de charité contre le paludisme en Afrique, et un jeu vidéo - «Guitar Hero» - au millionième follower.

Eh bien, l'oeuvre recevra ses moustiquaires: Kutcher a gagné son défi vendredi à 8 heures du matin. La bataille fut âpre, mais le fil @aplusk (Ashton Kutcher) a battu @cnnbrk (CNN Breaking News) en moins de 48 heures. Les journaux papier se plaignaient d'être boudés par leurs lecteurs? Les voilà rassurés: à l'heure du Web communautaire, même la plus grosse chaîne d'info du monde est à la ramasse.