dimanche 27 juin 2010

C’est elle (encore) la star la plus sexy

A 24 ans, l’actrice américaine est encore désignée ce mois comme la star la plus sexy de la planète par le magazine masculin «FHM». Et, dès juillet, sa plastique parfaite s’étalera en grand format dans toutes les grandes métropoles pour la lingerie Emporio Armani.



Plus qu’une actrice, l’Américaine Megan Fox (24 ans) est un pur fantasme. Et à l’inverse de tant d’autres qui jouent les mijaurées, elle l’assume totalement. Quand l’an dernier, le magazine américain OK lui demandait si ce n’était pas fatigant d’être toujours considérée comme la fille la plus sexy de la planète, elle répondait. «A Hollywood, la plupart des actrices sont des sex-symbols vendus comme tels; plutôt que me sentir dégradée, moi j’en profite.»
Bien sûr, sa filmographie est des plus minces: quelques séries pour ados, «Jennifer Body», un film d’horreur qui a fait un flop, et un rôle de vamp incendiaire dans les deux volets de «Transformers». La scène où, en mini T-shirt, elle se penche lascivement sur le moteur de sa Chevrolet en panne est devenue culte sur la Toile.
Deux films seulement et pourtant, où que ce soit, de la Chine aux Etats-Unis, quand des magazines publient des sondages désignant la star la plus désirable, Megan Fox est presque toujours plébiscitée. C’est encore le cas ce mois dans le dernier FHM , où elle devance notamment Jessica Alba et Eva Mendes. Regard ravageur, jambes subtilement dévoilées, décolleté plongeant – même si certains doutent qu’il soit 100% naturel.
Comme annoncé cette semaine, Megan Fox jouera pour la deuxième année consécutive les égéries de la collection jeans et lingerie d’Armani. Dès juillet, la campagne d’affichage se déploiera dans toutes les plus grandes métropoles, de Tokyo à New York. On l’y découvre notamment en petite tenue, au saut lit, son fameux tatouage de Marilyn Monroe sur le bras droit. Une image très sexuelle que cultive déjà la marque italienne avec le footballeur Cristiano Ronaldo. «Pour Armani, archétype du minimalisme à l’italienne, s’associer à Megan Fox et à Ronaldo est une manière d’épicer son image», relève Stéphane Bonvin, spécialiste mode au Temps.
Actrice, Megan Fox l’est totalement. Exposée, elle cultive en permanence son image de femme fatale. C’est son fonds de commerce et elle le sait. Mais, dans cette attitude, quelle est la part de vérité? «Mon image de vamp, c’est le personnage que je joue pour les médias, mais personne ne sait qui je suis», déclarait-elle l’an dernier dans The New York Times, évanescente à la Garbo.
Côté projecteurs, la jeune femme proclame sa bisexualité, avoue un faible pour les mauvais garçons et jure siroter des bières vautrée sur son canapé. Née dans une famille pauvre du sud des Etats-Unis, elle attirait déjà les regards impudiques à 12 ans. Au lycée, elle portait des minijupes et des talons de gogo danseuse. Les filles moins jolies la bombardaient d’insultes. «Si être un modèle consiste à prêcher à vos enfants que le sexe avant le mariage est mal, alors je ne suis pas un modèle, poursuivait-elle dans le quotidien. En revanche, si vous voulez que vos filles se sentent fortes, alors je suis un modèle.»
Les bribes connues de sa vie privée révèlent pourtant une autre Megan. Loin des collectionneuses d’amants hollywoodiennes, elle sort depuis cinq ans avec l’acteur Brian Austin Green. Le tatouage gravé sur ses côtes est une ode à cet amour. «Il était une fois une petite fille qui ne connaissait pas le sens du verbe aimer jusqu’au jour où un garçon lui brisa le cœur.» Quand on lui demande si elle rêve d’un rôle dramatique, elle persifle: «Vous me voyez jouer une mère éplorée à la recherche de son enfant disparu?»

vendredi 25 juin 2010

Michael Jackson, un an déjà

Il y a un an, le King of Pop mourait comme il avait vécu, dans un tourbillon médiatique. Depuis, les révélations s'enchaînent, dévoilant son véritable visage. Assez inattendu.
Vingt-cinq juin 2009, 14h26, Los Angeles: alors que le monde attendait son retour imminent sur scène, à Londres, Michael Jackson, 50 ans, accro aux médicaments, décède d'une overdose d'anesthésiant. Immédiatement, les hommages pleuvent. Les stars saluent l'artiste cher à leur coeur, en larmes. Et tant pis si bon nombre d'entre elles ne lui parlaient plus depuis qu'il traînait tant de casseroles. Pédophilie, blanchiment de peau, faillite, mégalomanie, mauvais père: on aura tout dit de Michael Jackson en 45 ans de carrière. Mais, depuis sa mort, les révélations se succèdent, montrant un homme touchant et normal.
Ce sont d'abord les accusations de pédophilie dont il a été victime en 1993 et 2003 qui sont mises en doute au lendemain de sa disparition. Martin Bashir, dont le documentaire «Living with Michael Jackson» avait conduit l'interprète de «Billie Jean» devant les juges en 2005, nie désormais avoir vu quoi que ce soit d'inapproprié entre Jackson et les enfants invités dans son ranch. Quant à Jordan Chandler, son premier accusateur, il se rétracte sur internet: il aurait jadis menti, forcé par son père, Evan. Si l'authenticité du message n'a pas pu être établie, Jordan Chandler n'a jamais démenti en être l'auteur. Fin 2009, Evan Chandler, qui souffrait, dit-on, d'une grave maladie, se suicide. Mais pour Jermaine Jackson c'est tout simplement l'aveu de trop. Puis c'est le rapport d'autopsie de Michael Jackson, qui, en plus de confirmer qu'il souffrait de vitiligo, une dépigmentation incurable de la peau, jette un dernier discrédit sur Jordan: en 1993, il jurait que le chanteur était circoncis. Or, il ne l'était pas, révèlent les médecins légistes.
Au-delà de sa vie intime, c'est son secret le plus précieux - ses enfants - qui est dévoilé au public après sa mort. Le 7 juillet 2009, lors de la cérémonie funèbre, le monde entier découvre le visage de Prince I, 13 ans, Prince II, 8 ans, et Paris, 12 ans, qui rend un vibrant hommage à son père. Depuis, une foule de clichés et de vidéos où on les découvre joueurs et bien élevés inondent le Web. Finie l'image du «Mad Bad Dad» (fou et mauvais père) qui collait à la peau du Roi de la Pop depuis qu'il avait présenté son fils, suspendu dans le vide, au 4e étage d'un hôtel en 2002. Un répit de courte durée: Arnie Klein et Marc Lester, amis de la star, émettent des doutes sur la paternité de ses enfants. Selon eux, ils auraient fait des dons de sperme à Michael qui ne pouvaient pas en avoir.
Il aura fallu attendre que l'artiste sorte de scène pour que le public accepte que, malgré ses excentricités et ses addictions, il fût plutôt normal. Un père qui avait baptisé ses fils PrinceI et Prince II non pas par pure mégalomanie parce qu'ils étaient les enfants du King, mais parce qu'il s'agissait du prénom de ses grand-père et arrière-grand-père maternels. Un type simple qui ne commandait que du poulet et des frites lorsqu'il voyageait en jet. Un fils qui toute sa vie durant a entretenu sa famille. Une star qui invitait ses fans dans son ranch de Neverland. Un être humain qui a légué 20% de ses biens à des oeuvres de charité. Un artiste qui, à 50?ans, excellait encore dans son art comme le prouve son film posthume «This Is It». Peut-être que, comme le disait Berry Gordy, fondateur de Motown, lors de la cérémonie funèbre, Michael Jackson «n'était pas étrange, c'est ce qu'on lui a fait endurer qui était étrange».

lundi 21 juin 2010

Les Français ont touché le fond

L’équipe de France de football n’est plus. Hier, elle a explosé. S’en remettra-t-elle? A moins d’un miracle, non. De cette équipe, que reste-t-il? Des stars de pacotille et un entraîneur lâché par son groupe et lynché par les médias.

La France a mal à son football. Alors, le président Sarkozy vient à son chevet et annonce, solennellement, que
tout sera mis en œuvre pour que «la France du football puisse être à nouveau pleine d’espérance».
Il y a du boulot. Rien que dans la journée d’hier – pathétique pour le foot français – on a eu droit à un Ribéry au bord des larmes sur le plateau de «Téléfoot» sur TF1 et à une équipe de France qui a refusé de s’entraîner en signe de solidarité avec Nicolas Anelka, viré du groupe pour avoir insulté l’entraîneur Domenech.
Comment en est-on arrivé là? Le psychodrame commence jeudi à Polokwane. La France perd contre le Mexique et hypothèque ses chances de se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial sud-africain. Le lendemain, le journal sportif de référence L’Equipe sort le bazooka. Titre: «Les imposteurs». Extrait de l’édito: «Ce matin, la France contemple un champ de ruines: son équipe nationale. Pincement au cœur, quelques larmes sans doute. Les Bleus ne le méritent pas. Pas de tristesse, pas de désolation, surtout pas de colère. Ce serait trop donner à ces hommes qui ne savent rien offrir.»
Vendredi matin déjà, la France en a marre de ces millionnaires qui snobent le monde entier et d’un entraîneur masochiste qui passe plus de temps à chercher des bons mots pour se mettre la terre entière à dos qu’à réfléchir à une tactique pour s’imposer sur le terrain.
Samedi, coup de tonnerre. L’Equipe publie les insultes proférées par Anelka à la mi-temps du match contre le Mexique. La maison tricolore prend feu. L’affaire devient nationale. La ministre des Sports Roselyne Bachelot déclare qu’il «y aura des leçons à tirer et nous les tirerons». Le président Sarkozy, lui, affirme que, si les faits rapportés dans la presse sont exacts, «ils sont inacceptables». Il ajoute qu’il fait confiance à sa ministre «pour que les conclusions soient tirées de cet échec».
Belle ambiance donc. On arrive à dimanche, hier, et le rendez-vous des amateurs du ballon rond, «Téléfoot», à 11 h sur TF1. Raymond Domenech est sur le plateau, invité. Arrive Franck Ribéry, qui n’était pas convié. L’homme à la balafre, décrit comme un caïd, a la mine des petits jours. Il veut passer à confesse: «Depuis l’Euro 2008, je suis en train de souffrir.» Au bord des larmes, il dit encore: «Je demande pardon à tout le pays, surtout à tous les Français, de ne pas avoir fait une Coupe du monde comme ils le souhaitaient.» Sortez les mouchoirs.
Dans le courant de l’après-midi, Ribéry a repris du poil de la bête. Lui et ses copains millionnaires ont une superidée: refuser de s’entraîner en signe de solidarité avec Anelka! Tout piteux, Domenech doit lire aux médias un communiqué pondu par les joueurs et destiné à expliquer leur position.
Trop, c’est trop pour le directeur délégué de l’équipe de France, Jean-Louis Valentin: «Tout ce qui se passe est un scandale pour les Français, pour les jeunes qui sont ici, pour la Fédération et l’équipe de France. Je quitte la Fédération. Je suis écœuré et dégoûté.»
Au fait, les Bleus ont un match à disputer demain soir contre l’Afrique du Sud. Et ils le promettent dans leur communiqué: «Nous ferons tout pour que la France retrouve son honneur par une performance enfin positive.»
En sont-ils vraiment capables?