Plus qu’une actrice, l’Américaine Megan Fox (24 ans) est un pur fantasme. Et à l’inverse de tant d’autres qui jouent les mijaurées, elle l’assume totalement. Quand l’an dernier, le magazine américain OK lui demandait si ce n’était pas fatigant d’être toujours considérée comme la fille la plus sexy de la planète, elle répondait. «A Hollywood, la plupart des actrices sont des sex-symbols vendus comme tels; plutôt que me sentir dégradée, moi j’en profite.»
Bien sûr, sa filmographie est des plus minces: quelques séries pour ados, «Jennifer Body», un film d’horreur qui a fait un flop, et un rôle de vamp incendiaire dans les deux volets de «Transformers». La scène où, en mini T-shirt, elle se penche lascivement sur le moteur de sa Chevrolet en panne est devenue culte sur la Toile.
Deux films seulement et pourtant, où que ce soit, de la Chine aux Etats-Unis, quand des magazines publient des sondages désignant la star la plus désirable, Megan Fox est presque toujours plébiscitée. C’est encore le cas ce mois dans le dernier FHM , où elle devance notamment Jessica Alba et Eva Mendes. Regard ravageur, jambes subtilement dévoilées, décolleté plongeant – même si certains doutent qu’il soit 100% naturel.
Comme annoncé cette semaine, Megan Fox jouera pour la deuxième année consécutive les égéries de la collection jeans et lingerie d’Armani. Dès juillet, la campagne d’affichage se déploiera dans toutes les plus grandes métropoles, de Tokyo à New York. On l’y découvre notamment en petite tenue, au saut lit, son fameux tatouage de Marilyn Monroe sur le bras droit. Une image très sexuelle que cultive déjà la marque italienne avec le footballeur Cristiano Ronaldo. «Pour Armani, archétype du minimalisme à l’italienne, s’associer à Megan Fox et à Ronaldo est une manière d’épicer son image», relève Stéphane Bonvin, spécialiste mode au Temps.
Actrice, Megan Fox l’est totalement. Exposée, elle cultive en permanence son image de femme fatale. C’est son fonds de commerce et elle le sait. Mais, dans cette attitude, quelle est la part de vérité? «Mon image de vamp, c’est le personnage que je joue pour les médias, mais personne ne sait qui je suis», déclarait-elle l’an dernier dans The New York Times, évanescente à la Garbo.
Côté projecteurs, la jeune femme proclame sa bisexualité, avoue un faible pour les mauvais garçons et jure siroter des bières vautrée sur son canapé. Née dans une famille pauvre du sud des Etats-Unis, elle attirait déjà les regards impudiques à 12 ans. Au lycée, elle portait des minijupes et des talons de gogo danseuse. Les filles moins jolies la bombardaient d’insultes. «Si être un modèle consiste à prêcher à vos enfants que le sexe avant le mariage est mal, alors je ne suis pas un modèle, poursuivait-elle dans le quotidien. En revanche, si vous voulez que vos filles se sentent fortes, alors je suis un modèle.»
Les bribes connues de sa vie privée révèlent pourtant une autre Megan. Loin des collectionneuses d’amants hollywoodiennes, elle sort depuis cinq ans avec l’acteur Brian Austin Green. Le tatouage gravé sur ses côtes est une ode à cet amour. «Il était une fois une petite fille qui ne connaissait pas le sens du verbe aimer jusqu’au jour où un garçon lui brisa le cœur.» Quand on lui demande si elle rêve d’un rôle dramatique, elle persifle: «Vous me voyez jouer une mère éplorée à la recherche de son enfant disparu?»
 
 
