La branche new-yorkaise de la banque aurait remis à la jeune mère célibataire une liste de vêtements qu’elle n’était plus autorisée à porter, «en raison de ses formes». Jupes fuseaux, costumes cintrés et pull à col roulé «nuisaient trop à la concentration de ses collègues de bureau», lui aurait expliqué son boss.
«Je n’en ai pas cru mes oreilles», a rapporté Debrahlee Lorenzana au journal «The Village Voice». «Mes clients ne semblent pas avoir de problèmes avec mes vêtements», a répondu la banquière d’origine Portoricaine. «D’où je viens, les femmes se maquillent et se peignent les ongles pour aller su supermarché. J’ai été éduquée à la latine. Nous sommes très féminines. Une femme à Porto Rico prend soin d’elle».
La plainte de la jeune femme a cependant peu de chances d’aboutir devant un juge. Le contrat de travail signé par la banquière stipulait que tout litige avec l’employeur devait être résolu par arbitrage.
Dans une prise de position sur cette affaire, Citigroup affirme être dans son bon droit, soulignant que le groupe financier ne tolère pas la discrimination dans ses locaux.