dimanche 7 juin 2009

Mimi et JFK: un amour resté secret... 40 ans


De juin 1962 jusqu'à l'assassinat de JFK en novembre 1963, Mimi Beardsley Alford, âgée aujourd'hui de 66 ans, avait été l'amante du président. Dans un livre à paraître cet automne, et qui tient déjà en haleine toute l'Amérique, elle raconte tout de cette liaison restée secrète.

Ex-employée de l'église presbytérienne de la mythique 5e avenue de New York, Mimi Beardsley Alford (66 ans) est aujourd'hui une retraitée discrète qui adore arpenter les rues de Manhattan, coiffée de son éternel chapeau. Le livre qu'elle s'apprête à publier cet automne, sous le titre «Once Upon a Secret» - «Il était une fois un secret» - tient déjà toute l'Amérique en haleine: elle y racontera, pour la première fois, la liaison qu'elle a eue avec le président Kennedy de juin 1962 jusqu'à son assassinat à Dallas, en novembre 1963.

Elle faisait alors un stage à la Maison-Blanche; âgée de moins de 20 ans, JFK en avait 26 de plus. Ce secret, Mimi l'a gardé plus de 40 ans. Les éditions Random House lui auraient offert plus d'un million de dollars pour y mettre fin.

Que JFK ait été un homme à femmes n'est pas un scoop. Une certaine Marilyn Monroe restera à jamais sa maîtresse la plus célèbre. Jacqueline, l'épouse de JFK préférait fermer les yeux sur les frasques de son mari, qu'elle croyait cantonnées à l'extérieur de la Maison-Blanche. Erreur: la liaison entre JFK et Mimi rappelle forcément celle que Bill Clinton avait eue avec une certaine Monica Lewinsky, voilà dix ans, et qui avait failli entraîner la destitution du président.

En fait, en 2003 déjà, dans une biographie de JFK intitulée «An unfinished life» «Une vie inachevée», Robert Dallek avait évoqué l'aventure qu'avait connue le président avec la jeune stagiaire. C'est Barbara Kamerikian, vice-secrétaire du service de presse à l'époque, qui lui avait refilé le tuyau, en lui demandant de ne pas donner de nom. Dallek avait tenu parole. Dans le livre, Barbara Kamerikian décrivait une jeune fille belle, aux traits délicats, mais aussi très impertinente, consciente du pouvoir qu'elle exerçait sur le président.

«Si un chef lui refusait un jour de congé, elle était capable de téléphoner à JFK même à l'autre bout du monde. Et elle avait toujours gain de cause». Un jour, Mimi avait même accompagné le président discrètement lors d'un voyage officiel à Nassau, aux Bahamas.

A l'époque, JFK avait d'autres maîtresses, qui se connaissaient d'ailleurs entre elles, mais Mimi était sa préférée. La presse, sous le charme du président, n'en faisait jamais état. C'était entre les journalistes et lui une sorte de «gentlemen agreement's» En 2003, suite à la parution de ce livre, le journal Daily News avait retrouvé la trace de Mimi: mais à l'époque, celle-ci s'était contentée de confirmer la liaison, sans vouloir en dire plus.

Séduite par ce qu'a écrit Mimi, Susan Mercanetti, éditrice chez Random House, parle d'une histoire racontant avec tact la «perte de l'innocence». Mimi y décrit ses mois d'allégresse à la Maison-Blanche auprès de son amant. Elle y confie surtout à quel point il lui a été difficile par la suite, de n'en rien révéler ni à ses parents, ni à ses enfants. La formidable histoire d'un secret.

Kennedy et ses conquêtes

DIVA Marlene Dietrich, l’actrice allemande, avait eu une aventure avec Joe, le père de John. La rumeur lui prête aussi une courte liaison avec le fils.

GLAMOUR Marilyn a été l’amante la plus célèbre du président. Deux mois avant qu’elle ne meure, l’actrice avait chanté «Happy Birthday, Mr President».

La famille demande une enquête du FBI


La famille de l'acteur américain David Carradine, retrouvé mort jeudi dans sa chambre d'hôtel à Bangkok avec une corde attachée autour du cou et de son organe sexuel, a demandé une enquête du FBI pour tenter d'éclaircir les faits.

Mark Geragos, l'avocat du frère de David Carradine, Keith, a déclaré vendredi soir sur la chaîne CNN que la famille de l'acteur avait rencontré des responsables du FBI pour leur demander de l'aide.

"Ils examinent les détails de l'affaire avec le FBI et essaient d'aller au fond de cette histoire", a déclaré l'avocat.

Selon la police thaïlandaise, le comédien est peut-être décédé à la suite d'un acte sexuel qui a mal tourné.

"Une corde était attachée autour de son cou et une autre à son organe sexuel, et les deux étaient reliées ensemble et pendues à la penderie", a indiqué vendredi le général Worapong Siewpreecha de la police métropolitaine de Bangkok.

"Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas être sûrs qu'il a commis un suicide, mais il a pu mourir (d'un accident) de masturbation", a-t-il affirmé.

David Carradine, héros de la série télévisée "Kung Fu" et des films "Kill Bill" de Quentin Tarantino, a été retrouvé pendu, nu, dans sa chambre d'hôtel jeudi matin à Bangkok où la police a initialement évoqué un possible suicide.

C'est une femme de ménage de l'hôtel de luxe Nai Lert Park qui a découvert le corps sans vie de l'acteur américain, âgé de 72 ans.

jeudi 4 juin 2009

Vol AF 447: ils ont pris le mauvais avion


La famille se séparait toujours pour voyager. Dimanche, la mère et le fils sont montés sur l'Airbus qui a disparu. Le père et la fillette avaient pris le vol précédent.

La disparition du vol 447 d'Air France, lundi au-dessus de l'Atlantique entre Rio de Janeiro et Paris, dévoile son lot de destins humains dramatiques. Comme celui de cette famille S., d'origine suédoise.

Christine, la mère, et son fils de 5 ans sont portés disparus depuis lundi matin. Ils étaient sur l'Airbus A330 qui s'est abîmé en mer. Alors que le mari de Christine et leur deuxième enfant, une fille de 3 ans, sont toujours vivants. Ils avaient fait le même voyage pour Paris, un peu plus tôt, sur un autre vol.

Suédoise, la famille S. est domiciliée à Rio de Janeiro au Brésil. Elle a l'habitude de rentrer en Europe pour visiter ses proches durant les vacances d'été. Problème: les parents ont la peur de l'avion (lire l'encadré ci-contre). Ils supportent mal l'hypothèse de périr tous ensemble dans un accident. Pis, de laisser des enfants survivants orphelins.

Christine et son mari avaient trouvé une parade pour gérer ces angoisses. Ils ne voyageaient jamais tous ensemble sur le même appareil. Ils se divisaient en deux groupes. Chaque parent, avec un enfant, prenait ainsi un vol différent pour la même destination.

Dimanche soir, Christine et son fils ont pris le mauvais avion. Ils sont montés dans l'Airbus A330 d'Air France à l'aéroport Tom Jobim de Rio. Mais ils ne sont jamais arrivés à Paris. Tout comme les 226 autres personnes à bord de l'appareil accidenté. Le mari de Christine et la fillette étaient arrivés peu auparavant en France, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Ils y ont attendu l'autre moitié de la famille. D'abord, sans se douter du drame qui s'est joué au-dessus de l'Atlantique. Puis, comme d'autres proches des victimes, ils ont appris la terrible nouvelle sur place.

Le père et sa fille sont restés des heures dans l'aéroport parisien, dans l'espoir de les revoir vivants. Puis ils ont poursuivi leur route en Suède, à Stockholm. Ils y ont retrouvé la grand-mère pour les vacances d'été. Comme c'était prévu avant de prendre l'avion à Rio.