
De juin 1962 jusqu'à l'assassinat de JFK en novembre 1963, Mimi Beardsley Alford, âgée aujourd'hui de 66 ans, avait été l'amante du président. Dans un livre à paraître cet automne, et qui tient déjà en haleine toute l'Amérique, elle raconte tout de cette liaison restée secrète.
Ex-employée de l'église presbytérienne de la mythique 5e avenue de New York, Mimi Beardsley Alford (66 ans) est aujourd'hui une retraitée discrète qui adore arpenter les rues de Manhattan, coiffée de son éternel chapeau. Le livre qu'elle s'apprête à publier cet automne, sous le titre «Once Upon a Secret» - «Il était une fois un secret» - tient déjà toute l'Amérique en haleine: elle y racontera, pour la première fois, la liaison qu'elle a eue avec le président Kennedy de juin 1962 jusqu'à son assassinat à Dallas, en novembre 1963.
Elle faisait alors un stage à la Maison-Blanche; âgée de moins de 20 ans, JFK en avait 26 de plus. Ce secret, Mimi l'a gardé plus de 40 ans. Les éditions Random House lui auraient offert plus d'un million de dollars pour y mettre fin.
Que JFK ait été un homme à femmes n'est pas un scoop. Une certaine Marilyn Monroe restera à jamais sa maîtresse la plus célèbre. Jacqueline, l'épouse de JFK préférait fermer les yeux sur les frasques de son mari, qu'elle croyait cantonnées à l'extérieur de la Maison-Blanche. Erreur: la liaison entre JFK et Mimi rappelle forcément celle que Bill Clinton avait eue avec une certaine Monica Lewinsky, voilà dix ans, et qui avait failli entraîner la destitution du président.
En fait, en 2003 déjà, dans une biographie de JFK intitulée «An unfinished life» «Une vie inachevée», Robert Dallek avait évoqué l'aventure qu'avait connue le président avec la jeune stagiaire. C'est Barbara Kamerikian, vice-secrétaire du service de presse à l'époque, qui lui avait refilé le tuyau, en lui demandant de ne pas donner de nom. Dallek avait tenu parole. Dans le livre, Barbara Kamerikian décrivait une jeune fille belle, aux traits délicats, mais aussi très impertinente, consciente du pouvoir qu'elle exerçait sur le président.
«Si un chef lui refusait un jour de congé, elle était capable de téléphoner à JFK même à l'autre bout du monde. Et elle avait toujours gain de cause». Un jour, Mimi avait même accompagné le président discrètement lors d'un voyage officiel à Nassau, aux Bahamas.
A l'époque, JFK avait d'autres maîtresses, qui se connaissaient d'ailleurs entre elles, mais Mimi était sa préférée. La presse, sous le charme du président, n'en faisait jamais état. C'était entre les journalistes et lui une sorte de «gentlemen agreement's» En 2003, suite à la parution de ce livre, le journal Daily News avait retrouvé la trace de Mimi: mais à l'époque, celle-ci s'était contentée de confirmer la liaison, sans vouloir en dire plus.
Séduite par ce qu'a écrit Mimi, Susan Mercanetti, éditrice chez Random House, parle d'une histoire racontant avec tact la «perte de l'innocence». Mimi y décrit ses mois d'allégresse à la Maison-Blanche auprès de son amant. Elle y confie surtout à quel point il lui a été difficile par la suite, de n'en rien révéler ni à ses parents, ni à ses enfants. La formidable histoire d'un secret.
Kennedy et ses conquêtes
DIVA Marlene Dietrich, l’actrice allemande, avait eu une aventure avec Joe, le père de John. La rumeur lui prête aussi une courte liaison avec le fils.
GLAMOUR Marilyn a été l’amante la plus célèbre du président. Deux mois avant qu’elle ne meure, l’actrice avait chanté «Happy Birthday, Mr President».
 
 

