dimanche 1 février 2009

Panne sur Google: une "erreur humaine"


Le bug qui a affecté le moteur de recherche Google, samedi après-midi, durant une demi-heure serait du à une "erreur humaine". C'est ce que le site explique ce matin. L'URL (l'adresse internet) a été cochée par mégarde dans le fichier filtre et s'est retrouvée dans toutes les URL. Le moteur de recherche, qui présente ses excuses, ce matin, aux internautes, détaille ce qui s'est passé sur son site, googleblog.blogspot.com

Hier, durant plus d'une demi-heure, quelle que soit la recherche effectuée par les internautes, un message d'alerte indiquait "ce site pourrait endommager votre ordinateur". Et ce, partout dans le monde. Google en fait, redirigeait les internautes vres le site StopBadware.org, fournisseur de sécurité de Google.

Algérie: la crise est là...

L'Algérie à l'abri de la crise ? C'est, jusqu'au tout début du mois de novembre, ce qu'expliquaient à qui voulait l'entendre les autorités du pays. Mais, il y a quelques jours, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a pour la première fois admis que l'Algérie pourrait bien être concernée, elle aussi, par les soubresauts de l'économie mondiale. « Si les prix du pétrole continuent à baisser, a-t-il reconnu, nous devrons reconfigurer notre action économique, afin de prendre en compte l'évolution du marché. » Les chiffres sont, eux, beaucoup moins rassurants encore que les propos du ministre : la croissance ne devrait pas dépasser 3 % en 2008, alors que le Fonds monétaire international tablait sur un taux de 4,9 % et les autorités algériennes sur une progression de 5,8 %. Pour 2009, le FMI a revu son estimation à la baisse, de 4,5 à 2,5 %.

Le 8 novembre, un autre ministre, et non des moindres, tirait la sonnette d'alarme : Chakib Khelil, ministre de l'Energie et actuel président de l'Opep. « Si la crise financière perdure, prévenait-il, l'Algérie devra d'ici à trois ans réviser tout son programme d'investissement dans le secteur pétrolier. » Et d'ajouter : « Au-dessous de 55 dollars le baril, nous devrions carrément revoir tous les grands projets inscrits dans le plan de relance. » En attendant, plusieurs voix se font entendre, dont celle du président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani, en faveur d'une réduction des importations de denrées alimentaires et de services. Ce patron influent plaide aussi pour une diminution de la production de pétrole, « afin d'en vendre davantage à un meilleur prix lorsque les cours auront remonté ». Aucun gouvernement n'a jusqu'ici osé prendre une telle décision, qui reviendrait à rompre avec l'économie de rente...

L'EXPRESS

Brad Pitt mérite-t-il son premier oscar?


Les voix des oscars sont définitivement bien impénétrables. Avec treize nominations, «L'étrange histoire de Benjamin Button» est le grand favori de la prochaine cérémonie, qui aura lieu le 22 février. Et Brad Pitt, qui n'avait auparavant été nommé qu'une fois dans la catégorie meilleur second rôle pour «L'armée des douze singes» (1996), pourrait bien repartir avec sa première statuette.

Quel est le problème? Rien, sinon que Leonardo DiCaprio n'a même pas été nommé pour sa performance bouleversante dans «Les noces rebelles». Et que cette fable de plus de deux heures quarante, narrant le parcours de Benjamin Button, qui naît à 80 ans et vit le reste de son existence à rebours, en rajeunissant, apparaît terriblement surestimée.

Annoncée comme un chef-d'oeuvre absolu, cette histoire inspirée d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald est tout au plus un ouvrage bien fait, mais plutôt décousu et inconsistant. Sur une idée aussi originale, qui illustre une pensée de Mark Twain affirmant que «la vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans», le résultat déçoit.

D'abord, parce que le récit ne fait pas grand-chose du contexte historique que son héros traverse, et qui couvre 1918 à nos jours. Que les personnages secondaires, comme ce groupe de remorqueurs avec qui travaille Benjamin Button, n'existent pas une seule seconde à l'écran. Que les péripéties qui arrivent au héros apparaissent bien banales en regard de sa formidable singularité. Et on se demande encore ce que vient faire l'ouragan «Katrina» dans cette affaire, sinon pour nous rappeler que l'action se situe à La Nouvelle-Orléans.

En dehors d'une première demi-heure insolite, où le contraste entre un Button à peine âgé de 7 ans et son apparence de vieillard ne manque pas de piquant, le film ressemble à une version ratée de «Forrest Gump».

Entre «Benjamin Button» et «Forrest Gump», les parallèles ne manquent d'ailleurs pas. Deux héros caractérisés par leur différence et leur décalage avec le monde extérieur. Une fresque qui traverse plusieurs décennies de l'histoire américaine. Une romance impossible. La plume de «Forrest Gump» remplacée ici par un colibri incongru.

C'est donc sans surprise que l'on découvre que les deux récits partagent le même scénariste, Eric Roth. Mais autant «Forrest Gump» partait d'une boîte de chocolat pour s'orienter vers une fable moderne à la Candide, d'une portée humaine et émotionnelle incomparable, autant «Benjamin Button» n'arrive jamais à exploiter correctement son postulat extraordinaire et finit par accoucher d'une souris.

La comparaison entre les deux films ne s'arrêtera peut-être pas là, puisque «Forrest Gump» avait glané en son temps quatre oscars, dont celui du meilleur acteur pour Tom Hanks. Un bon présage pour Brad Pitt?

Si l'on ne peut que se réjouir que l'acteur soit enfin reconnu dans la cour des grands, on peut regretter que ce soit pour son rôle le moins intéressant depuis belle lurette. Grimé la moitié du temps à l'écran, la star semble étrangement absente, amorphe, comme une surface lisse sur laquelle glisse toute émotion.

Il suffit de le revoir dans «Fight Club», «Entretien avec un vampire», «Burn After Reading» ou encore «Babel» pour se convaincre qu'il est bel et bien digne d'un oscar. Mais certainement pas pour le rôle de Benjamin Button.

A force d'être autant obnubilé par les performances basées sur des personnages handicapés ou inspirées de figures historiques, les oscars ont même réussi à ignorer Leonardo DiCaprio, pourtant incroyable de subtilité et d'épaisseur dans «Les noces rebelles».

Nommé trois fois auparavant, dans un rôle secondaire pour «Gilbert Grape» (1994), et comme meilleur acteur dans «Aviator» (2005) puis «Blood Diamond» (2007), il n'a, lui non plus, jamais décroché la statuette tant convoitée. Dans la cour des oscars ou des césars, la justice ne fait définitivement pas souvent la loi.

vendredi 30 janvier 2009

MECONNAISSABLES


Amusant de voir ces grands acteurs et comment ils ont été maquillés pour certains films où ils ont été utilisés. Ici, sur l'imagette, auriez-vous reconnu Sigourney Weaver, dans Blanche Neige ?

Encore une planète chic


Photo : Une femme à Fort-Dimanche à Haïti étale à même le sol pour y faire sécher des biscuits, de la pate faite d’eau, de beurre, de sel et de terre.

850 millions de personnes souffrent de faim dans le monde. 
820 millions d’entre elles vivent dans les pays en développement. 

Entre 2007 et 2008, en un an, les prix du riz et du blé ont doublé, celui du maïs a progressé de plus d’un tiers, le riz a augmenté de près de 30% entre 2005 et 2007, les produits ont progressé de 120% entre septembre 2006 et septembre 2007.

Les explications avancées à cette crise alimentaire ?

  • Les effets de la libéralisation ; Les subventions agricoles et le dumping en Europe et aux Etats-Unis ont fait baisser les revenus des paysans des Etats du Sud. En réaction, les pays pauvres ont eu tendance à privilégier les productions agricoles pour l’exportation au détriment des cultures vivrières.
  • Les bouleversements du climat ; sécheresses exceptionnelles en Australie, cyclones en Birmanie, au Bangladesh…, raréfaction de l’eau et la désertification, épuisement des sols, la déforestation, l’accroissement de la population urbaine qui touchent particulièrement l’Afrique et l’Asie.
  • L’augmentation de la consommation mondiale ; La Chine, l’Inde, deux pays émergents en pleine croissance, ont modifié leurs habitudes alimentaires en devenant de gros consommateurs de viande et de céréales.
  • Les biocarburants ; Les pays producteurs de maïs ou de colza ont ainsi sacrifié des terres arables et détourné du marché alimentaire des hectares de cultures désormais consacrés à la production d’énergie « verte ».
  • La spéculation ; sur les fonds d’investissement sur les matières alimentaires (soja, blé, maïs, riz) et les marchés agricoles. Une valeur refuge après la crise dans l’immobilier aux Etats-Unis.
Les solutions ?

On entend de nombreuses propositions : abolition de toutes les barrières aux transactions internationales de matières agricoles, fin des subventions internes ou à l’exportation, levée des tarifs douaniers, fin de toute politique d’encouragement des biocarburants, abolition des barrières internes à l’établissement d’exploitations agricoles…

Je n’ai rien d’un expert mais à coup sur la crise alimentaire n'est pas provoquée par un manque d'aliments ou par une productivité trop faible, mais bien par la course effrénée aux profits.

Ce qu’il faut remettre en question c’est la politique économique néolibérale. 

Les pays du tiers-monde ne devraient pas subir la loi du marché mondial, devraient pouvoir protéger leurs marchés des importations et au lieu de produire à l’exportation, devraient pouvoir encourager leurs cultivateurs à travailler sur leurs propres terres pour produire des denrées alimentaires qui seraient écoulées sur les marchés locaux.

Ils dépensent 155'000 dollars pour un...clone


Nina (66 ans) et Edgar (79 ans) Otto ont reçu cette semaine le premier chien cloné vendu à des particuliers aux Etats-Unis. Ils avaient remporté pour 155'000 dollars le privilège de «rendre immortel leur animal de compagnie favori» lors d'enchères organisées l'été passé par l'entreprise de biotechnologie BioArts International.

«Lancelot-Encore», leur nouveau chiot, âgé de 10 semaines, a été engendré à partir de l'ADN de «Lancelot», leur précédent chien, mort à 11 ans en janvier 2008. Le couple avait fait conserver des échantillons d'ADN de l'original. «Lancelot-Encore» est né le 18 novembre 2008, en Corée du Sud, grâce aux services de la Sooam Biotech Research Foundation, partenaire de BioArts International. Les Otto, qui ont 9 autres chiens de diverses races, sont aux anges: «Sir «Lancelot» a été le plus humain de tous les chiens que nous ayons jamais eus. Il était un prince parmi les chiens. Nous n'avons pas hésité lorsque l'occasion de le cloner s'est présentée.»

«Je suis absolument opposé au clonage des animaux. C'est de la pure folie!» s'offusque Samuel Debrot, président de la Société vaudoise de protection des animaux (SVPA). «Et même si le prix était abordable, je continuerais à être contre.

Ce genre de pratique va à l'encontre des lois de la nature. Il faut que les propriétaires d'animaux se fassent une raison: tout a une fin! Un chien a une certaine espérance de vie, et on ne peut pas infiniment la prolonger. Je suis d'ailleurs aussi contre l'acharnement thérapeutique sur les animaux. Il faut savoir les laisser mourir!» précise le vétérinaire. «Pour ceux qui perdent leur chien, il y a assez de petits malheureux qui attendent d'être adoptés dans nos chenils», conclut-il.

mercredi 28 janvier 2009

Les scientifiques imaginent un futur où la vieillesse serait ralentie et où des implants augmenteraient nos capacités physiques et mentales


Petit à petit, des avancées technologiques dessinent ce que pourrait être l'homme du futur : un humain qui vivra longtemps et qui « s'améliorera » avec des implants au fur et à mesure de sa vieillesse, ou même dès la naissance... Bref, un humain différent de celui d'aujourd'hui.

Alors, qu'est-ce qui pourrait changer dans le futur et qu'est-ce qui sera bien accepté ou pas ? Ce n'est pas évident de le deviner aujourd'hui mais on peut remarquer certaines tendances. Des techniques conçues à l'origine comme des traitements médicaux sont utilisées progressivement par des personnes saines qui souhaitent se modifier extérieurement ou intérieurement...

- Aujourd'hui, on constate que la chirurgie esthétique, conçue pour réparer les blessures ou les malformations, est de plus en plus acceptée socialement quand elle est utilisée pour des usages de confort.

- Demain (ou après demain !) la chirurgie régénératrice pourrait banaliser le principe de la greffe ou de la transplantation...

Par exemple en nous proposant de nous faire injecter des cellules saines pour ralentir le vieillissement de la peau ou d'autres organes (Nettoyez-moi ces poumons de fumeurs !).

En quelques années, des progrès fulgurants ont été réalisés dans un domaine qui tenait vraiment de la science-fiction comme l'implant neuronal : c'est la possibilité de relier une machine avec le cerveau pour faire fonctionner un logiciel et améliorer des capacités physiques.

- Des personnes handicapées peuvent faire fonctionner des prothèses par la pensée.

- Un paralysé peut ramasser des objets grâce à un logiciel qui prend le relais sur certaines fonctions du cerveau.

Toutes ces avancées pourraient progressivement arriver auprès du grand public... Si nous avons le choix demain, accepterons-nous de voir notre vue ou notre ouïe baisser avec l'âge, alors que des implants nous permettraient de garder ces sens intacts, et même de les améliorer ?

Les gorilles s’en sortent bien


Les populations de gorilles de montagne vivant dans les zones de guerre de la République démocratique du Congo se sont accrues, contre toute attente, révèle une étude publiée hier par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Selon le premier décompte réalisé depuis quinze mois dans la région du Parc national de Virunga, la population de gorilles est passée de 72 à 81, souligne le WWF.

«Ces gorilles de montagne, habitués à la présence de l’homme, ne sont pas effrayés par sa présence et sont de ce fait particulièrement vulnérables», a souligné dans un communiqué un des responsables du WWF pour l’Afrique de l’Est, Marc Languy. Ils vivent également dans une région où les braconniers mettent des pièges pour des espèces comme les antilopes: au cours de leur dernière visite, les rangers en ont découvert 400.

«Nous sommes rassurés de voir que, contrairement à ce que l’on pouvait craindre, il y a plus de gorilles de montagne qu’auparavant» dans cette région, a noté Marc Languy. «Cela montre clairement que les efforts de conservation doivent se poursuivre pour ces gorilles, qui restent menacés malgré les bonnes nouvelles apportées par le dernier décompte», a-t-il ajouté.

La semaine dernière une autre étude menée dans le parc national impénétrable de Bwindi, en Ouganda, avait fait état d’une diminution de la population de 10% par rapport aux précédentes estimations (302 contre 336). Mais le dernier recensement a utilisé une nouvelle méthode, basée sur une étude génétique à partir des excréments.