dimanche 18 janvier 2009

Arabie Saoudite: la justice refuse le divorce... à une fillette de 8 ans


Pour répondre à la volonté de son père, une petite fille saoudienne de 8 ans a été mariée à un homme de 58 ans. En désaccord avec son mari, la mère de la gamine a demandé que soit prononcé le divorce.

 

Un tribunal saoudien a tranché: la demande de la mère a été rejetée. Pour accéder à cette requête, il faudra attendre que la fillette soit pubère et demande elle-même le divorce.

 

En revanche pour la marier, sa majorité n'était pas obligatoire.

Historique Mardi


Toutes les forces armées possibles imaginables vont protéger le premier président noir américain lors de son investiture, le 20 janvier, à Washington. Une capitale sous très haute surveillance, par crainte d'attentats terroristes venus de l'étranger, ou de l'intérieur, comme le montrent de récentes menaces.

Ce sera du jamais vu: des mesures de sécurité sans précédent vont être mises en place dans la capitale américaine pour l'investiture mardi de Barack Obama, sur qui plane une menace qui promet de rester vive bien au-delà de sa prestation de serment.

Les forces de l'ordre convergent en masse vers Washington pour protéger le premier président noir des Etats-Unis contre tout risque d'attentat. Plus de 12 500 soldats et réservistes sont mobilisés, ainsi que de milliers de policiers de la ville et d'autres en provenance de 57 services de police du pays.

Avec deux millions de visiteurs attendus à Washington, le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) considère l'investiture d'Obama comme un événement majeur en termes de risque.

«Je pense que nous devons tous avoir en tête une possible attaque chimique, biologique ou radiologique», a déclaré récemment le général Richard Rowe, qui préside le comité des Forces armées chargé de l'investiture.

Patrouilles aériennes, systèmes de défense sol-air, fleuve Potomac grouillant de bateaux armés, et forces de sécurité en tenue et en civil: une véritable armada est mobilisée pour contrer la menace.

Un vaste soutien médical est prévu en cas d'attentat et la menace chimique et biologique est également prise en compte. Le président circulera dans une limousine blindée, plus sûre que celle de ses prédécesseurs.

Le service de protection des personnalités, l'US Secret service (USSS), a reçu plus de menaces visant M. Obama que pour aucun autre président élu.

Juste avant l'élection, deux jeunes néonazis avaient été arrêtés dans le Tennessee pour avoir proféré des menaces de mort contre Barack Obama.

Un homme a été arrêté la semaine dernière en Californie pour avoir diffusé un message sur internet prédisant que Barack Obama «aurait une balle de calibre 50 dans la tête rapidement». Un autre individu a été interpellé avant-hier dans le Mississippi, pour avoir menacé sur un «chat» en ligne d'assassiner Barack Obama lors de son investiture. «J'ai décidé que j'assassinerai Barack Obama. Ça n'a rien de personnel, mais je sais que je dois le faire pour le bien du pays», explique-t-il sur Internet. L'homme affirme ne pas être raciste mais vouloir protéger le peuple américain des «juifs parasites», qu'il accuse d'avoir ourdi les attentats du 11 septembre.

L'USSS ne divulgue aucun détail sur ses procédures de sécurité, mais affirme être préparé à toutes les éventualités. «Nous comprenons la signification historique de cette élection et y sommes attentifs», déclare l'un de ses porte-parole, Ed Donovan.

La couleur de peau du nouveau président n'est qu'un sujet de préoccupation supplémentaire dans un pays qui compte 200 millions d'armes à feu responsables de 30 000 morts par an, où quatre présidents ont été assassinés dans l'exercice de leurs fonctions et où plusieurs autres ont fait l'objet de tentatives d'assassinat.

Mais M. Obama s'est montré confiant pendant la campagne présidentielle, assurant au New York Times: «J'ai la meilleure protection au monde... Arrêtez donc de vous inquiéter.»

Al Gore doit-il rendre son Nobel ?


Il est l'un des conférenciers les plus prisés du moment et devrait être un invité de marque du prochain WEF (World Economic Forum) à Davos. Mais Al Gore mérite-t-il pareille notoriété?

Il y a deux semaines, Al Gore s'est retrouvé au coeur d'une polémique qui a secoué la blogosphère américaine via l'une de ses plates-formes les plus relayées, le Huffington Post. Le 3 janvier, un dénommé Harold Ambler y publie un billet dans lequel il réclame qu'Al Gore présente publiquement ses excuses pour avoir «vendu à l'opinion publique le plus gros bobard de toute l'histoire de l'humanité». L'article est aussitôt commenté et relayé sur d'autres blogs - salué par ceux qui pensent qu'Al Gore est un escroc qui devrait rendre son Prix Nobel, dénigré par ceux qui voient en lui un grand homme qui a su alerter les consciences.

Deux jours plus tard, sur le HuffPo, c'est la riposte: un dénommé Kevin Gardia publie un billet dans lequel il dénonce Ambler comme un intervenant non crédible et Arianna Huffington, la rédactrice en chef, regrette que l'article d'Ambler soit «passé entre les gouttes»: «J'ai la ferme conviction qu'il existe des problèmes que l'on ne peut pas voir de deux manières, écrit-elle. La crise climatique est l'un d'entre eux.»

«C'est typique», estime Dirk Maxeiner. Cet éditorialiste allemand, auteur d'un ouvrage qui fait le tour de l'ensemble des hypothèses climatiques, est l'un des rares journalistes d'Europe qui cherchent à faire connaître au grand public les travaux de chercheurs qui ne souscrivent pas aux conclusions du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), ce panel onusien d'experts internationaux abondamment cité par Al Gore et la plupart des médias. «Dès que l'on évoque des travaux qui avancent d'autres hypothèses que le CO2 pour expliquer les variations climatiques, on est certain de susciter une vague d'indignation et de se retrouver l'objet d'attaques personnelles, affirme-t-il. Or le propre de la science, c'est précisément la confrontation de différentes hypothèses à l'épreuve des faits. Mais dans le cas du climat, la plupart des médias traditionnels ont abandonné toute distance critique pour ne relayer que les conclusions du GIEC et ses scénarios catastrophistes. La discussion est devenue idéologique.»

Pourtant, les scientifiques qui voient d'autres motifs aux variations climatiques et émettent des doutes par rapport aux conclusions du GIEC sont nombreux - eux aussi professeurs d'université et publiés dans les meilleures revues. Mais ce qui frappe, c'est leur faible visibilité et les risques de huées auxquels ils s'exposent lorsqu'ils présentent leur hypothèse au grand public. La preuve par Jacques Lévy, géographe à l'EPFL, dont les déclarations dans la presse ont soulevé l'an dernier un tollé indigné. Son crime: avoir osé remettre en cause les conclusions du GIEC et rappelé l'existence d'autres hypothèses. «La plupart de ceux qu'on appelle les sceptiques sont des scientifiques honnêtes et compétents, souligne Dirk Maxeiner. Bien sûr, on trouve aussi quelques cinglés. Mais franchement, Al Gore est aussi un être inquiétant: un prédicateur qui traite systématiquement ses adversaires de malades et prêche l'ascèse énergétique alors que son mode de vie est tout l'opposé.» Un point de vue que récuse Patrick Aebischer, directeur de l'EPFL, qui a remis l'an dernier un doctorat honoris causa à l'ancien vice-président: «Al Gore a défendu la science tout au long de sa carrière politique, dit-il. Il a relayé avec un succès extraordinaire le consensus qui unit la plupart des scientifiques sur les causes du réchauffement climatique. Mais avec un impact pareil, forcément, il est en bute à la critique, surtout lorsque les enjeux économiques sont aussi énormes.» Mais y a-t-il vraiment consensus? Un coup d'oeil au site Climate Debate Dailymontre que le doute est de rigueur: ce portail Internet mis en place par deux scientifiques recense à l'attention du public les sites Webs, les essais et les articles scientifiques produits par les tenants de l'hypothèse du CO2 et les autres, de par le monde. Or force est de constater qu'en réalité, le débat fait rage et que les incertitudes restent énormes. Quoi qu'en dise Al Gore.

vendredi 16 janvier 2009

La présence de méthane sur Mars soulève l'hypothèse d'une vie en sous-sol


Sur cette image fournie par la NASA apparaît en rouge la forte émission de méthane qui pourrait être d'origine biologique ou géologique.

Des émissions saisonnières de méthane ont été détectées sur Mars, signe d'activité géologique ou biologique dans le sous-sol, selon des chercheurs américains qui ont dévoilé, jeudi 15 janvier, leur découverte, la qualifiant d'avancée dans la recherche de traces de vie sur la planète Rouge.

"C'est exaltant, car nous avons maintenant des indices sur lesquels nous pouvons réfléchir en termes de possibilité de vie sur Mars", se réjouit l'astrogéologue Lisa Pratt, de l'université d'Indiana à Bloomington, une des auteurs de l'étude parue dans la revue Science du 16 janvier (et dont le site Internet publie un résumé). Sur Terre, les organismes vivants produisent plus de 90 % du méthane présent dans l'atmosphère, les 10 % restants étant d'origine géochimique. Sur Mars, le méthane pourrait donc être le signe de l'une ou l'autre de ces activités.

Les volumes d'émission de méthane observés sur la planète Rouge sont comparables à ceux des sites actifs sur la Terre, relève le planétologue Michael Mumma, directeur du centre d'astrobiologie du Goddard Space Flight Center de la NASA et principal auteur de cette recherche. "L'origine de ces émissions est un mystère", concèdent les scientifiques. "L'âge du méthane que nous avons détecté reste indéterminé et l'origine pourrait être ancienne ou récente", ajoutent-ils. "Ce méthane nous dit que la planète Rouge est encore vivante, tout au moins dans le sens géologique", selon M. Mumma.

Si des micro-organismes martiens sont la source du méthane, ils se trouvent probablement très en profondeur, là où il fait suffisamment chaud pour que l'eau existe à l'état liquide, relève l'astrobiologiste. L'eau est nécessaire à toutes les formes de vie connues, de même que des sources d'énergie et la présence de carbone. Sur la Terre, des micro-organismes vivent entre 1,9 et 3 kilomètres de profondeur sous le bassin de Witwatersrand d'Afrique du Sud où la radioactivité naturelle brise les molécules d'eau, libérant l'oxygène et l'hydrogène, explique Michael Mumma. Ces micro-organismes utilisent l'hydrogène comme source d'énergie.

On lui propose plus de 3,7 millions de dollars en échange de sa virginité


Natalie Dylan cherche un moyen de financer ses études.


Au mois de septembre 2008, une Américaine a mis sa virginité en vente sur Internet pour financer la suite de ses études universitaires. Quatre mois plus tard, c'est un carton! Cette Californienne de San Diego, qui a pris le pseudo de Natalie Dylan, affirme avoir reçu plus de 10'000 propositions, la plus importante se montant à 3,7 millions de dollars. Mais ce n'est pas encore assez!

La vente aux enchères a lieu au Bunny Ranch, une maison close située à Carson City, dans le Nevada. Les offres peuvent être déposées sur son site Web.

Natalie Dylan a expliqué au journal britannique «Telegraph» avoir choisi cette solution après que sa soeur Avia, 23 ans, a payé son propre Master en se prostituant pendant trois semaines. «Je sais que de nombreuses personnes vont me condamner parce que c'est tabou, mais ça ne me pose vraiment aucun problème. Ce qui compte, ce sont mes études, et vendre ma virginité, ce n'est pas me vendre moi-même. Je pense que moi et l'autre personne profiterons grandement toutes les deux de cet arrangement», a-t-elle confié. Elle précise avoir eu des offres de gars plutôt bizarres mais aussi d'autres, polies, «de riches hommes d'affaires». «J'ai aussi été contactée par des hommes qui sont de toute évidence à la recherche d'une amie, mais j'essaie de leur faire comprendre que cette offre n'est valable que pour une seule nuit», souligne-t-elle.

jeudi 15 janvier 2009

Les perles de Geroge "doubleyou" Bush

«A Washington, beaucoup de rapports ne sont lus par personne. Pour vous montrer à quel point celui-ci est important, je l’ai lu. Et Tony Blair aussi» (à propos du rapport Baker-Hamilton sur l’Irak, décembre 2006)

«Je crois que la guerre est un endroit dangereux» (mai 2003)

«Je suis honoré de serrer la main d’un brave citoyen irakien qui a eu la main coupée par Saddam Hussein» (mai 2004)
«Laissez-moi être très clair: les gens pauvres ne sont pas nécessairement des tueurs» (mai 2003)

«Vous apprenez à lire à un enfant et il sera capable de passer un test d’alphabétisation» (février 2001)

«Nos ennemis sont novateurs et astucieux, mais nous aussi. Ils imaginent sans cesse de nouveaux moyens de nuire à notre pays et à notre peuple, et nous non plus» (août 2004)

«Je me souviens d’avoir rencontré la mère d’un enfant qui a été enlevé par les Nord-Coréens ici même dans le bureau ovale» (juin 2008)

«Je veux partager avec vous un intéressant programme. Pour deux raisons. Un, c’est intéressant. Deux, ma femme y a pensé» (octobre 2008)

Un comique s'en va...





George Bush a marqué ses huit ans de présidence par ses gaffes et grimaces.

Bush et ses «bushismes»... En huit ans de Maison-Blanche, George «Doubleyou» a accumulé les bourdes et les boulettes. Les dérapages verbaux ou grimaces à côté de la plaque. Déployant ainsi involontairement une capacité comique rarement égalée.

En réalité, le Texan n'a pas attendu la présidence pour torturer sa langue. En 2000, le Washington Post avait même convoqué les plus grands experts en «pathologie du discours» pour poser un diagnostic sur celui qui était alors gouverneur du Texas. Il est «vulnérable au niveau moteur», avait tranché l'un. Il souffre de «confusion lexicale», avait prétendu le second. Pas du tout, c'est un «syndrome de goulasch verbal», avait tranché le dernier...

Puis Bush a été élu et ses gaffes ont pris une ampleur planétaire. L'histoire, évidemment, le jugera sur l'Irak ou Guantánamo. Sur son bilan économique ou son refus de ratifier le Protocole de Kyoto. L'histoire se souviendra que le 20 janvier 2009, à l'heure de céder sa place, Bush bat tous les records d'impopularité.

En attendant, souvenons-nous de la petite histoire. Bush aurait pu être le premier président à mourir étouffé par un bretzel (2002) ou à se ramasser une chaussure vengeresse dans la figure. Et il nous laisse des formules telles que: «L'immense majorité des Irakiens veulent vivre dans un monde libre et paisible. Nous trouverons ces gens et nous les emmènerons devant la justice.» Phrases qui provoquent un mélange de rire et d'effroi.


Echec total


Dernier pays dans le monde pour ses banques, 100ème pour sa justice, 99ème en économie : les chiffres du recul de l’Algérie en 2008.

L’Algérie occupe la 99ème place l’ensemble de 134 pays, dans le Rapport du Forum Economique Mondial. Elle a perdu 18 places en une année dans le classement des pays par normes de concurrence économique et d’opportunités d’investissement et d’affaires. Notre pays la 81ème place, l’année passée, de l’ensemble de 131 pays.

L'Algérie est, par ailleurs, à la dernière place dans le classement des pays en termes d’efficacité des banques et la 100ème place en terme d’autonomie de la justice. 

Les questions d’instabilité des politiques entérinées, de l’inflation et de l’aboutissement au financement, ainsi que la corruption sont les plus importantes problématiques qui se posent dans le domaine de l’environnement des affaires et de l’investissement.

Dans son rapport annuel, le Forum Economique Mondial a classé l’Algérie à la 13ème place dans le monde Arabe, de l’ensemble de 14 pays Arabes, suivie seulement par la Mauritanie malgré le taux de croissance de l’Algérie qui a atteint 4.8% entre 2003 et 2007.

Le bonheur grâce à l'ADN?


Une agence matrimoniale basée à Genève et à Zurich propose depuis peu de soumettre ses clients à des tests ADN afin de savoir s'ils sont génétiquement compatibles.

L'ADN est partout. Même l'amour avec un grand A n'y échappe pas... Ainsi, une agence matrimoniale basée à Genève et à Zurich propose-t-elle depuis peu à ses clients des tests génétiques pour mieux identifier leurs partenaires. Pas très romantique comme procédé? Mais pourquoi pas, si cela permet vraiment de trouver l'amour de sa vie...

«Les tests génétiques de compatibilité biologique représentent un outil supplémentaire et non obligatoire pour nos clients», explique la directrice de l'agence Success Match, Trea Tijmens. C'est GHI qui a dévoilé cette «première suisse». «La société GenePartner m'a contactée pour me proposer un test de compatibilité biologique. J'ai décidé de tenter l'expérience, je propose ce service à mes clients depuis le début de l'année», précise Trea Tijmens. La prestation est offerte pour le moment. Dès le mois prochain, elle s'élèvera à 500 francs. Dans son bureau, Trea Tijmens a à disposition le précieux kit ADN: «On gratte à l'intérieur de la joue avec une sorte de petite brosse à dents. C'est moi qui envoie à GenePartner les prélèvements. Je précise que toutes les données sont confidentielles.»

Les tests sont effectués dans un laboratoire aux Etats-Unis. En fonction des résultats, l'agence matrimoniale pourra voir si telle personne est compatible avec telle autre. Si c'est le cas, alors préparez-vous pour le Nirvana. Car, selon le site Web de GenePartner, non seulement «la compatibilité génétique accroît les chances de former un couple durable et réussi, mais les recherches montrent aussi que chez ces gens, la sexualité est plus satisfaisante que la moyenne.»

Directrice de l'agence Cupidon, installée à Genève depuis quatorze ans, Magali Bühlmann, ne veut pas entrer en matière sur l'aspect scientifique de l'amour ni critiquer une société concurrente: «Je pense qu'il faut laisser place à la magie. Nous sommes là pour donner un petit coup de pouce aux gens. C'est tout. L'amour, ce n'est pas comme un vêtement sur mesure!» Une autre responsable d'agence trouve qu'avec les tests ADN on pousse un peu le bouchon: «Je peux vous assurer que certains clients vont déjà un peu loin lorsqu'ils regardent et comparent les horoscopes, les thèmes astraux!»

Appeler la science à la rescousse lorsque l'on ne trouve pas facilement le grand amour? Le Pr Michael Morris, des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), semble dubitatif. «La publicité met en avant l'approche d'un chercheur dont les travaux datent d'il y a quatorze ans. En matière de génétique, c'est toute une vie», remarque le responsable du laboratoire de diagnostic moléculaire des HUG. Le Pr Morris s'interroge surtout sur les conditions dans lesquelles sont faits ces tests ADN: «Je rappelle que la Suisse a voté, en 1991, une loi qui règle les tests génétiques et qui en fixe les conditions de façon très stricte.»

mardi 13 janvier 2009

Le meilleur job du monde


Le gouvernement australien propose un CDD de six mois dont l'objet est de se balader sur les plages de l'île d'Hamilton, un paradis niché au cœur de la barrière de corail et administré par l'Etat du Queensland. Situé à l'Est de l'Australie et bordés de nombreuses îles, ses littoraux abritent l'une des plus belles végétations sous-marines au monde et offrent aux visiteurs un décor idyllique de carte postale.

Paul Lucas en est le président par intérim. Il déclare que cette mission est le «meilleur job du monde». Qu'on en juge : le salarié retenu disposera d'une villa de trois chambres avec piscine et golf, et pourra explorer à son rythme les fonds sous -marins et les plages de sable blanc. Face à la pénibilité du travail, les autorités ont tout de même prévu un salaire de 105 000 dollars américain (78 000 euros).

Il existe bien quelques maigres obligations à la charge de l'heureux élu mais elles ne devraient pas trop l'effrayer : il s'agira d'alimenter chaque semaine un blog avec photos et vidéos, d'effectuer des «menus travaux» et parler de temps en temps aux médias de ce qui se passe sur l'île. Plusieurs journaux se sont ainsi déjà fait l'écho de cette initiative, l'offre d'emploi ayant été relayée dans la presse d'une vingtaine de pays environ.

Cette idée pour le moins inédite s'inscrit en fait dans le cadre d'une campagne destinée à préserver l'industrie touristique du Queensland. Estimée à 18 milliards de dollars, elle est aujourd'hui menacée par la crise économique actuelle. Les autorités recherchent en conséquence une personne «capable d'explorer toutes les différentes îles et d'en faire le rapport aux yeux du monde», explique à la BBC le responsable exécutif du tourisme du Queensland, Anthony Hayes.

Les candidatures, accessibles aux ressortissants du monde entier sur le site www.islandreefjob.com. Le site est actuellement indisponible, peut être saturé par l'afflux de visiteurs. Les personnes interessées peuvent se manifester jusqu'au 22 février mais le gouvernement veillera à ce que les candidats soient bons nageurs, excellents communicants et capables de lire et écrire en anglais. Par ailleurs «il ne faudra pas être trop timide, met en garde Paul Lucas, et aimer la mer, le soleil, les activités de plein air». Début mai, une sélection finale aura lieu sur l'île de Hamilton avec onze candidats. Le gagnant se «mettra au travail» à partir du 1er juin.